[b]5 LIGNES MINIMUMS
Le miroir est une invention humaine utile parfois, J'vais tourner sur moi même et vous dire à quoi je ressemble puisque m'avoir devant vous ne vous suffit pas..."

De taille moyenne, donc vers les 1m80, Ryuu est du genre à faire croire aux autres qu'il est inoffensif. Gageons qu'il à tout de même plus de dix ans de karaté de club, bien plus avec son père et que son visage d'ange peux tromper plus d'une personne. Son deuxième sport est le Relais, il aime courir... vite. Il à donc de longues jambes
de coureur cachées le plus souvent par des pantalons diverses, n'aimant
pas particulièrement le short, cela fait trop "petit garçon" ou "Garçon manqué" pour lui. Mais l'on ne se trompe pas, Ryuu est un homme avec les attributs pour prétendre à ce statut. Même si ça peau est blanche et ses mains fines, il à la voix rauque et la pomme d'Adam.
Ses tenues sont diverses et variées, du moment qu'il à une capuche il est
aux anges... Façon de parler. Ses cheveux sont d'un gris loup et
retombent sur ses yeux d'un rubis pur d'où brille souvent une lueur
sournoise, quand ses fines lèvres s'étirent en un sourire, gare à ses
cette description rapide, nous pouvons dire que Ryuu est du genre à être
discret avec son physique, tout en étant quelqu'un que l'on aime mater.
"ça va pas la voix off?! Je suis pas à mater !"

5 LIGNES MINIMUMS Que dire de ce garçon? Qu'il est un emmerdeur de première déjà. Il aime faire son difficile, et surtout, il aime prendre une voix mielleuse pour perdre ses proches. Oui, c'est un manipulateur née, grâce ou à cause de son enfance il n'a plus aucune confiance en la race humaine, pour lui ce ne sont que des jouets capricieux qu'il peut manipuler à sa guise avec les bons gestes et les bonnes paroles. Donc il n'accorde pas sa confiance, trouvant cela futile, ne cherche pas à connaître plus que cela les gens, sauf si ça lui permet de jouer plus longtemps avec, et prend toujours un air hautain ou distant quand le "jouet" l'ennui.

Que cela ne vous fasse pas penser qu'il est quelqu'un à éviter à tout prix, il à tout de même un cœur, enfin on va dire qu'il est parfois un véritable ange gardien... à sa manière. Haïssant les mensonges, très calme et difficile à énervé, il est à l'écoute de tous et ne juge pas s'il n'y à pas à juger, conseille très bien les autres, même s'il les méprise parfois, c'est peut-être un masque pour pas qu'on vienne l'embêter plus longtemps. Avec sa franchise et son attitude "Je m'en foutiste" il est tout à fait capable de remettre les gens gênant à leur place, ou du moins faire comprendre qu'il n'apprécie pas la tournure des évènements.

"Tu aurais pas pu être plus subtile? Maintenant les gens vont croire que je ne fais que manipuler à longueur de temps!"

10 LIGNES MINIMUMS Il était une fois un garçon aux grands yeux rouge qui regardait les adultes. Vous savez, ces grandes créatures qui disent savoir ce qui est bon pour vous ou ce qui ne l'est pas, ces créatures qui vivent leur vie, vous embarquant à droite et à gauche sans demander votre avis. Ces créatures aux secrets biens gardés. Mais pas tant que ça. Ryuu, depuis sa tendre enfance, était au courant de tout. Sa mère culpabilisait de tromper son père avec le boucher? C'est Ryuu son confident. Son père voulait cacher que c'était lui qui avait cassé le vase de belle-maman? C'est Ryuu qui se faisait désigné. Vous avez compris je pense, Ryuu était au cœur de toute la vie de la demeure. Ça il pouvait le supporter à la limite puisque lorsqu'on grandi dans un milieu comme ça, on s'y habitue.

Mais il faut bien que l'histoire se développe, et c'est à Ettelbruckque tous crurent que le garçon était quelqu'un à qui on pouvait tout dire, le boucher lui avouant que sa mère était une véritable chienne en chaleur dans le lit, la bergère lui avouant qu'elle préférait les femmes, l'homme qui approuvait le fait de voir la bergère se taper sa voisine contre la fenêtre, son père et ses soucis d'argent pour tenir le dojo de karaté dans la ville, la maîtresse d'école qui lui disait qu'elle n'en pouvait plus de ces gosses ignares sans cervelles et trop petit pour l’intéresser... Ryuu fini par se dire que si le silence était d'or ce n'était pas pour une raison banale, alors dans les premiers temps il se tut, encaissant les problèmes des autres, taisant les sien, il devient renfermé sans que personne ne lui accorde un regard ou ne s'en aperçoive, ses amis le lui reprochait, alors il s'en sépara, se retrouvant assez solitaire et détestant ça. Il se mit alors à détester le genre humain. Pas une haine passive, non, il se mit à foutre l’ouaille dans la paisible ville d’Ettelbruc.

C'est ainsi que son père se sépara de sa mère, que cette dernière disparue complètement de leur vie, que le dojo ferma, que la bergère fut chassée de chez elle, que la voisine fut cible de racontars, que le vieux pervers fut arrêté pour viole de la vie privée, que la maîtresse fut virée pour détournement de mineur... Et j'en passe, mais au milieu de tout ça, Ryuu n'était pas content, il s'était à peu près vengé des gens en appelant anonymement les policiers, en appelant son père en urgence et du coup il était tombé sur sa mère et le boucher, en ramenant innocemment la mère de la bergère devant la vitre de la voisine... Enfin il avait fait son affaire quoi, mais il n'était toujours pas soulagé, en vérité il était bien plus dégouté des adultes qui jouaient les innocent, faisaient semblant d'être choqué alors qu'ils étaient au courant mais ne voulait pas l'accepter. Que des lâches.

Le comble fut quand, il ne se souvient plus de l'histoire qui les a amenés ici, cependant il se souvient de la première fois qu'il avait croisé le gamin, déguisé en fille. Son père avait ouvert une épicerie dans un coin de rue, de l'autre coté de la ville car ils avaient déménagés, assez réputée d'ailleurs avec sa belle-mère toujours souriante, et lieu de commérages, de secrets et de ragots dont Ryuu, l'innocence même pour les gens des environs, commençait à stocker en vue de faire de nouveau coup. Il suivait d'ailleurs les aventures d'une femme de quatre-vingt dix ans qui était encore très actif au lit en attirant tout les vieux mâles des environs, lorsqu'il poussa la porte. Avec sa mère. Pas la sienne à Ryuu, non non, la mère du gamin qui n’avait pas l'air net du tout soit disant passant. Ils venaient acheter des céréales et du pain, on lui avait pourtant dit de ne surtout pas se mêler de leurs vie, cependant Ryuu étant Ryuu... Il ne résista pas lorsque le gamin arriva à la caisse, sa mère discutant avec les vieilles pies.

- Tu te rends où, travesti ainsi ?

Le gamin avait eu les joues qui ont rougie adorablement, son air scandalisé et son regard coléreux envoya des décharges électriques dans tout son corps. Il allait aimer jouer avec ce garçon... Il ne lui fallut qu'un an, une seule année où il harcela le garçon, laissant tranquille ses voisins pour se concentrer à faire réaliser à la mère du gamin qu'il était un garçon. Parce que porter les mensonges des grands ça va un temps, le pauvre gosse devait en être délivré maintenant. Ryuu se prit donc au jeu de "l'ange gardien", pendant cette longue année il avait tout tenté, les sous-entendu, la franchise, les tirages de couvertures dès le matin, tout mais la mère ne voulait rien savoir, ou s'empêchait de tout savoir. Il eut alors une idée, totalement incongrue mais très efficace. La douche !

Vous voulez en savoir plus? Eh bien c'est simple, il renversa totalement par hasard un pot de miel sur le gamin, son père horrifié le laissa aller dans al salle de bain de la maison attenante au magasin pour enlever tout cela, il fallut bien entendu que Ryuu insiste pour que la mère se retrouve dans la salle de bain avec sa... son... fille... fils, son enfant quoi ! Et là le drame, la mère prend conscience que c'est un garçon qui enfile une petite culotte en dentelle, et que c'est un garçon qui à bougé toute la journée dans cette petite robe de soie blanche. Ryuu n'eu plus vent de cette famille... Totalement désintéressé de toute façon, il avait réussit à faire ce qu'il voulait, alors à quoi bon s'embêter plus?

Vint ensuite le temps où sont père remarqua enfin le manège de son garçon, enfin remarqua plutôt que des choses louches arrivaient toujours après que son garçon se soit penché un peu trop sur l'histoire. Il se mit à douter de lui, de sa fausse innocence, de son regard rougeoyant rieur et de sesgestes câlins. Il ne reconnaissait plus son fils, et pourtant il l'avait vu grandir. On dit que ce sont les parents qui façonne l'enfant, le jour où sont père l'inscrit à un établissement loin de la ville, Ryuu regarda vraiment son père, un regard sans masque, sans faux semblant et sans fuite. Un regard qui en disait long. Sûrement était-ce ça qui l'avait effrayé, ce regard bien plus innocent, méprisable et trahit que pouvait porter un être humain, en tout cas Ryuu n'eut plus aucune nouvelle quand il débarqua à Sekoiko, et franchement ce n'était pas plus mal, qui voulait encore de personnes ingrats? Qui pourrait encore croire que les autres étaient dignes de confiance?