”Être libre, libre de ses chaînes... Celles qui vous entourent à chaque pas, qui vous maltraitent à chaque envie. Ces chaînes là, être libre de mes chaînes”
NOM : Szőnyi. PRÉNOM : Adam. SURNOM : 'Dam. ÂGE : Dix-sept ans. GROUPE : Artiste. DATE DE NAISSANCE : Vingt-huit février mille neuf cent quatre-vingt-quinze. ORIGINE(S) : Hongrois de pure souche. ORIENTATION SEXUELLE :Homosexuel refoulé ; cherche le plus grand nombre de conquête féminine pour se persuader de son orientation sexuelle mais découvrira bien vite qu'il ne supportera pas le contact d'une femme.
PHYSIQUE
Adam, c'est comment toi, ton corps ?
Comment dire quelque chose de positif sur quelqu'un qui se déteste hein ? Comment dire quelque chose de bien sur quelqu'un qui ne peut se voir dans un miroir ? C'est tellement dur.
Pourtant, il y en a des choses à dire sur le brun. D'abord, hé bien, il est brun. C'est déjà une bonne chose ! Des cheveux d'un noir intense, rappelant la nuit. Des cheveux indomptables, légèrement... Ondulés ? On ne sait même pas. De toute manière, ils ne sont jamais coiffés alors à quoi bon chercher ? Ces cheveux surplombent un visage fin et doux. Un visage au nez en trompette et aux yeux finement dessinés, dans les orbes sont d'une couleur à faire tomber la plus aveugle des mouches. Du noir, et encore du noir. Des yeux sombres dans lesquels on pourrait se perdre, se noyer, avoir peur. Peur de finir dans les ténèbres sans fin de ce regard envoûtant. Des joues saillantes où se sont éclatées quelques taches de rousseur pour rendre encore plus attrayant ce visage d'enfant. Visage souvent éclairé, fendu d'un sourire magnifique, grand, remplit de dents blanches. C'est un sourire qu'il fait sans cesse. Il le sait, sourire ou mourir. Ah non, pardon. Sourire ou pleurer. Des larmes qui souvent viennent salir son visage. Mais ça, c'est encore autre chose.
Adam, il n'est pas petit. c'est une autre chose que l'on doit se dire. Un mètre quatre-vingt-quinze. Ce n'est pas mal n'est-ce pas ? On ne sait même pas s'il ne fait pas un peu plus. Il est grand, imposant, un pilier sans le vouloir. Ses épaules sont larges, bien dessinées, d'un carré parfait, mais il n'en reste pas moins fin. Un corps un "V' qu'il maintient comme il peut. Son buste est plat, sans aucun souci. On y voit la trace des muscles, chacun est à sa place. Comptez-les si ça vous amuse. Si un jour, vous avez l'occasion de les voir. Ce qui doit complexer le plus Adam, ce sont ses jambes. Trop fines, trop maigres. Même ses mollets que l'on pourrait croire aussi musclés que son buste se voient aussi fins que ceux d'un poulet. Des cuisses de grenouilles et tout ça, ce n'est pas arrangé par leur grandeur. La seule chose qu'il apprécie peut-être, c'est cette phrase qu'il a de gravé autour de sa cheville « A szabadság nem azonos a szerelemmel, de miért is szeretik a szabadságot ? » ( du hongrois, qui signifie : Liberté n'est pas synonyme d'amour, mais pourquoi l'amour serait-il une liberté ? ), qui veut tout et rien dire pour lui.
Adam ne s'est jamais aimé. Trop grand, trop maigre. Il ressemble, selon lui, à un coton-tige. Il ressemble trop à sa mère, trop à son « père ». Il est, pour lui, une progéniture ratée. Ratée mais tellement réussie.
MENTAL
'Dam, dans ta tête, c'est le dawa ?
Adam, il a tout compris à la vie. D'une curiosité sans fin, il sait très bien qu'il a besoin de ça pour vivre. Comment, ce n'est pas indispensable à la vie ? Pour l'homme si. Il est curieux comme il le faut. C'est ainsi que l'être humain se développe après tout, avec des questions. Il cherche à aller voir toujours plus loin pour se rassurer, pour se connaître, pour se protéger. C'en est un peu pareil avec notre pseudo-écrivain bien que chez lui, ce soit presque une maladie. Une curiosité un peu trop poussée, trop recherchée. On pourrait appeler cela une curiosité compulsive. Quelque chose qu'il ne peut s'empêche d'exécuter. La curiosité développe chez Adam son imagination, sa plume. C'est ainsi que, à n'importe quel prix, il irait même jusqu'à espionner autrui pour se renseigner, par simple curiosité.
Mais une telle curiosité ne vient pas seule ; s'il ressent le besoin d'en savoir autant sur un sujet, c'est bien parce que l'homme est une personne consciencieuse. Il veut toujours tout réussir, avoir la manière de bien faire les choses.Adam cherchera toujours la perfection dans ce qu'il fait, il se plongera alors dans son travail qu'il fera avec minutie. Il est une personne qui respecte ses objectifs et ses obligations. Il a le souci du détail. Et si ce n'est pas bien fait, eh bien il recommence. Tant pis s'il doit y passer un temps infini. Souvent cela se fait sur son impulsivité. Il a tendance à réfléchir qu'après l'acte fait. Ce n'est pas forcément grave quand il s'agit de pages froissées, mais quand c'est une personne que l'on froisse, attention. C'est vrai que, certaines fois, il ne réfléchit pas forcément à ce qu'il dit. Sur un coup de tête, voilà que Monsieur a lâché sa pensée un peu trop bruyamment. Il n'aurait sûrement pas voulu que la chose se passe ainsi, mais il n'en a pu choisir autrement.
Adam n'en reste pas moins un débrouillard ; il saura toujours se sortir de cette pauvre situation que son impulsivité lui a laissée. De façon ingénieuse, il trouvera le moyen de se faire pardonner. Avec subtilité, il saura faire couler de belles paroles qui se graveront dans le cœur des blessés, comme un poison dans le sang, pour les faire oublier tout le malheur qu'il put causer. C'est un manque de tact qu'il saura se faire pardonner facilement, selon la personne. Il ne pourra rien contre la rancœur si ce n'est d'attendre que celle-ci veuille bien arrêter de lui en vouloir ; après tout, ça lui arrivait à lui aussi d'être rancunier, bien que ce soit rare.
Mais comme tout homme, le jeune hongrois a bien d'autres vices... Certains sont presque incroyables tellement on ne s'attendait pas à cette chose. Voici que vous apprenez que l'homme est un manipulateur hors pair. Il est là et fait de vous ses marionnettes. C'est bien parce qu'il ne veut pas s'encrer aux règles de la société qu'il fait ça, et peut-être aussi par égoïsme. Il ne cherchera à tirer des autres que ce qui lui profite, seulement ce dont il a besoin. Bien sûr, pour arriver à cela, il y va doucement et avec subtilité. Le voilà qu'il fait un compliment, non pas pour le plaisir du compliment mais parce qu'ainsi, il sait qu'avec cette flatterie il peut arriver à ce qu'il veut. Il cherchera à se faire plaindre, et à obtenir les choses par le chantage. Un certain chantage. S'il n'a pas la chose le voilà triste. Ainsi, l'autre sera presque aussi tôt obligé de lui donner sans que lui ne donne en retour ; voilà la forme de sa manipulation.
Il y a aussi cette perversité. Une perversité telle qu'on ne pourrait pas se l'imaginer. Si Adam ne cherche pas forcément le rapport sexuel, vous pouvez un jour, recevoir une lettre. Une lettre dans laquelle sont soufflés des mots d'amour, des mots gras. Un écrit que vous cacheriez de honte, remplit de fantasmes, de ses fantasmes, avec vous. C'est ce genre-là de perversité que développe le brun. Écrire est pour le brun ce qu'il y a de plus important dans la vie. Il ne pourrait vivre sans son calepin et son stylo. Mais il ne pourrait pas vivre non plus sans cette chose qu'il fait ; écrire ces rapports sur un papier et l'envoyer. C'est assez malsain, mais c'est comme ça... Après tout, Adam n'est pas ce qu'il y a de plus normal. Il est un artiste, un artiste incompris aux besoins de luxure.
Mais Adam reste Adam ; avant toutes ces choses, c'est un rêveur. Un homme sans cesse dans la lune qui, de par cette qualité a souvent fait travailler son imagination. Il en a développé un calme assez banal et une réflexion assez bien construite. Il a, comme tout rêveur, besoin de ses moments de solitude, de temps et d'abandon. Et des fois, il peut même lui arriver de se taire et de se faire discret. De se faire oublier quelques instants quand il est ainsi, enfermé dans sa bulle. Qui n'entendriez-vous pas dire qu'imagination rime avec créativité ? C'est un peu ça, sans que ce le soit. Bien sûr que pour créer il faut imaginer, mais d'un autre côté, la créativité d'Adam ne se résume pas à celle qu'il peut marquer sur ses pages blanches ; il y a aussi ces choses de tous les jours qu'il exécute, le fait qu'il se sorte d'une routine par des choses peu banales qui font que ça, ça ne se passe pas comme la dernière fois.
HISTOIRE
Adam, ton histoire, elle est bien ?
Combien d'histoires ne sont pas heureuses ? Combien finissent mal ? Tellement se voient achevées alors que leur fin n'est pas venue. L'histoire d'Adam n'est pas extraordinaire. Bien au contraire. Elle relève plutôt d'une situation pitoyable, d'un manque de sûreté, d'un problème d'écoute. L'histoire d'Adam est faite de haut et de bas, de guerre comme de paix. Son histoire, ce n'est pas la vôtre, mais c'est celle qu'il aimerait vous donner. C'est un peu cette chose qui pèse sur son cœur, qui l'empêche d'avancer comme il veut. Son histoire, c'est un peu ce qui le hante, et qui le hantera toujours.
Adam est né dans la capitale hongroise, aux alentours d'une heure du matin, un certain vingt-huit février. Il est né d'une mère aimante et d'un père inconnu. Sa mère aurait pu le tuer, comme on voit si souvent maintenant, mais non sa destinée fut de vivre ce qu'il allait vivre. Sa mère retrouva rapidement un homme. On ne peut pas dire que cet homme soit méchant, ignoble. Bien au contraire. Il était même trop gentil, un peu suspect. Tellement suspect. Pourtant, personne ne se doutait de rien. Après tout, il était l'homme de la famille celui qui ramenait de quoi vivre. On ne pouvait rien lui dire. Les années passaient, elles se ressemblaient plus qu'elles ne le voulaient. La santé de la mère se dégradait, celle du père n'allait pas mieux. Adam était âgé de dix ans quand l'homme termina dans une tombe. Ce ne fut pas une grande peine pour lui ; jamais il ne l'avait aimé. Il avait pour lui, une place trop importante. Pire, Adam trouvait que sa mère lui attachait trop d'importance. Tellement, qu'il en était jaloux. Il a toujours été ainsi envers sa mère, surprotecteur, puis comme tout gosse, il avait ce complexe. Celui qui a mené le pauvre Œdipe à se marier avec sa mère et à tuer son père. Si seulement, il avait pu tuer son père. La mort peina beaucoup sa mère. Que dis-je, la rendit tellement triste qu'elle ne savait plus quoi faire. Son fils était devenu sa raison de vivre, mais malheureusement, ce n'était pas avec un enfant que l'on pouvait nourrir la famille. Puis, ce secret qui rongeait la femme de l'intérieur la rendait encore plus malade. Elle n'avait pas d'autres solutions que d'aller vendre ce qui lui servait de corps.Métier malsain, honteux mais tellement utile. Vous allez me dire qu'Adam vivait dans une ambiance pas très saine, on pourrait même croire que lui-même connaissait les problèmes de luxure mais figurez-vous que non. Il est un être sain. Sage et plein de conscience. À seulement dix ans, il savait déjà où il mettait les pieds. Il ignorait les activités de sa mère, s'il en avait entendu parler, ça ne se serait pas passé comme ça. Au fil des années, quelque chose rapprochait le brun de sa mère. Un peu trop. Adam se sentait attiré d'une autre façon par sa mère. Plus que de l'intérêt, il lui portait une envie, un désir, de l'amour. Il aimait sa mère comme n'importe quelle femme. Malsain. Ce n'était pas bien, il le savait. Combien de fois lui a-t-on répété qu'il ne pouvait se marier avec sa génitrice lorsqu'il était petit ? Tellement de fois. Et pourtant, ce n'était jamais rentré correctement, ça ne s'était pas imprimé correctement pour ne pas dire du tout. Il était amoureux de sa mère, c'est tout. Et on n'allait pas le changer. Malheureusement, ce qu'on pense être simple est bien compliqué. Tellement compliqué.
« Maman, je t'aime. » « Adam, je ne suis pas ta mère. »
Un coup venait de tomber. Un coup qu'il se prit directement sur la tête. Comment ça, sa mère n'était pas sa mère ? Il ne sût jamais comment réagir à cette situation, encore maintenant il se demande comment a-t-il fait pour ne pas péter un câble. Après tout, il venait d'apprendre que l'être qu'il avait en face de lui n'était pas celle qu'il croyait. Elle n'était pas sa mère. L'être qu'il porte au plus profond dans son cœur, celle qu'il aime. Il ne comprenait pas. Il ne savait plus. Alors qui était-elle ? Que faisait-elle là ? Il fallait lui expliquer. L'explication arriva bien plus vite qu'il n'eut cru. La femme le prit contre elle, le serra tant qu'elle le pouvait. Des larmes coulaient. Elles coulaient encore et encore, s'échouant sur la brune chevelure. Adam ne comprenait pas. Comment comprendre cela ? Comprendre ce qui venait de lui être si doucement chuchoté à l'oreille. Sa mère est sa sœur. Ce n'est pas possible. C'est incroyable. Pitoyable. Et pourtant, c'est vrai. Sa mère est sa sœur. Donc... Son père. Un frisson avait parcouru son corps à ce moment-là, il s'en souvient comme si c'était hier. Comment pouvait-il être le fils de ce qu'il considérait comme son grand-père ? Voilà comment briser un enfant, une adolescence. La suite de l'histoire coula dans ses oreilles, il s'en rappelle comme si c'était hier. Les détails, l'histoire la vraie. Le secret si longtemps caché. Le dégoût. L'envie. Celle de mettre une fin à toute vie. Adam n'y croyait pas. Personne ne pouvait y croire. Comment avait-elle pu ? Sa mère. Dégoûté. C'est le mot. Adam en voulait sa mère. Amour et haine se mélangeaient, il ne savait plus quoi penser. À ce moment-là, il prit la décision de mettre fin à tout ce qui relie sa mère à lui. Contact, objets. Disparus. Envolés. Lui aussi. Il est parti. Une douleur restait au fond de son cœur, mais jamais elle ne partira. Lui, par contre, s'en est allé, sans dire au revoir. Un simple mot avait été déposé sur une table ;
« Je t'aime. »
Dix-sept ans. Il a maintenant dix-sept ans. Il vit en France depuis donc deux ans. Il a refait sa vie. Non, en fait, c'est bien faux. Sa vie, elle est toujours là, au fond de lui. Il essaye juste de l'oublier ; nouveaux amis, nouvel endroit. Tout neuf. Il n'a que faire des histoires, les siennes lui suffissent. Il n'a que faire de ce qui pourra se passer, ça se passera. Puis il n'a que faire de l'avenir, le passé est bien trop présent.
DERRIÈRE L'ECRAN
NOM/SURNOM ? So' ♥ { Σωρενζα }. ÂGE : Quinze ans. COMMENT T'ES ARRIVE LA ? Une âme en peine m'a trainée jusqu'ici, je crois. { Hitagi Senjougahara }. LE CODE :
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Dernière édition par Adam Szőnyi le Jeu 27 Déc 2012 - 18:56, édité 14 fois
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Ven 21 Déc 2012 - 20:56
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... j'aime ton avatar donc fait gaffe à toi si tu me croise das les couloirs ! 