Mon enfance, j'aimerai ne pas m'en souvenir. Je ne vois que le noir, que la terreur. Le vide et la solitude. Des phrases qui résonnent :" Papa, maman" "On a pas le temps. Laisse nous ".
La richesse ne fait pas tout. Ils ne l'ont jamais compris. Et même aujourd'hui. Moi, j'ai appris a vivre avec, cela ne me fait plus rien. Mais je leurs en veux, pour ce gamin qui ne comprenait pas pourquoi, ses potes allaient avec leurs parents au cinéma, au parc, au restaurant.
Moi, je devais faire attention à tout. Aller au cérémonie luxueuse. Ne pas manger avec les doigts "Tes coudes Soan", les seules mots dont je me rappel de ma mère, ce sont des remontrances.
Cet enfant, seule dans le coin de la grande salle. Assis, il ne voyait que ces grandes robes tournayaient, des couleurs s'entremeller. Les tissus s'envoler, des grandes jambes, des chaussures de Cendrillon, se dévoiler. Il s'inventer des histoires des contes. On ne faisait pas attention à lui.
Le soir il entrait avec sa mère qui pleurer. Son père ne rentrer jamais, après ses soirées. Il restait souvent avec des jeunes femmes. Enfant on ne comprend rien, enfant on est naif, on ne voit que les larmes de sa mère. Sans comprendre, sans penser mal.
Ma mère si belle, si fière. Je n'ai jamais compris mon père. Mais l'argent fait perdre la tête, amène la l'hyppocrisie. L'amour s'enfuit, ce qui compte c'est de faire bien. A la maison, ma mère essuyait ses larmes, donnait son manteau à notre servante.
Moi, j'allais me coucher, sans enlacement maternel, ni bisous paternel. Seule Marie, notre bonne venait me souhaiter bonne nuit et quelque nuit me raconter des histoire.
Marie, c'était mon premier émoi amoureux. Elle était blonde et ronde. Comme une lune. Je la surnommais Moon, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Je ne lui ai jamais expliquer, fierté personnel. Elle était entrer dans le service de la famille à ses 16 ans, c'était une pauvre fille. D'une famille de pauvres et d'alcooliques. Elle était très gentille, et elle n'avait simplement pas eu de chance
Moon était tellement douce, je ne pouvais m'endormir sans ses calins. Elle m'acompagnait juqu'à l'école.
Enfin pas très longtemps, à mes 8 ans j'ai arrêté l'école privé. Mes parents pensaient que c'était mieux que j'ai un précepteur.
Ne l'ayant pas pris très bien. Je fis fuir la plupart de mes precepteur(rice). En étant le pire môme au monde. Et coyait moi je sais très bien le faire. Pendant 2 ans les précepteurs se succedaient, mes parents étaient epuisés.
Tu peux croire que tu es le plus malheureux, ne voir que le noir. Tu peux penser que seul les oiseaux, puissent s'envoler, rêver et toi tu restera pour toujours au même endroit. Penser que seul la solitude et le noir te conviennent.
Mais si tu veux sourire, rire, voir la lumière. Penser que toi aussi tu as des ailes, qu'un jours tu t'envoleras. Penser que seule le bonheur te convient. Fais le, soit pas couillon, t'as le choix. Et seule toi peux le faire.
Cette phrase, c'est celle qui m'a le plus servit. Mieux que ses définitions grammaticals, ses cours d'histoire, ses poésies, ses leçons de math ou même de ses remontrances à cause d'un coude mal placé, d'un baillement sans mains.
Cette phrase, je m'en souvient par coeur pourtant cela fait maintenant 5 ans qu'elle me fut destiné.
Il m'avair déjà tant apprit, le seul à avoir tenu le coup à mes coups de gueule de gamin.
A jamais je me souviendrais de ses mots. Il m'en avait dit des choses magnifiques, il m'avait sortit des citations incroyables. Fait connaitre Verlaine, Rimbaud, Hugoe .... et plein d'autre. Mais cette phrase fut la chose qui me servit le plus. Elle me fait tellement sourire.
C'est grâce à elle que je suis devenue cet homme plein de confiance, peut être un peu trop.
Pourtant malgré le bonheur qu'elle peut maintenant me procurer. Cette phrase fut celle d'un adieu. Celui d'un ami, d'un grand frère. C'était un vagabond, il n'avait jamais eu un seul diplôme de precepteur. Pourtant ce fut le seul à m'apporter quelque chose.
Je me rappel de sa première phrase:
"t'as les cheveux d'un don Juan, laisse les pousser et toute les filles tomberont à tes pieds"
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Au début, je m'étais moqué de ce drole de bonhomme. Il croyait qu'avec des compliments, il allait m'avoir. Mais très vite, je remarquais qu'il se foutait bien de savoir ma malheureuse petite vie, de mes crises, de ma situation financière. C'était quelqu'un de vrai.
Quand il partit, je lui promis de laisser pousser mes cheveux. Et de faire tomber chaque personne que je croise à mes pieds.
Aprés ces adieux, une file de precepteur essayaient de m'apprivoiser sans succès. Mes parents décidèrent donc de m'inscrire dans une académie. L'académie Seikoko.