Vous a-t-on jamais dit que même les japonais pouvaient être roux de nature ? Et bien, Jimmy en est la preuve vivante - si on peut appeler un personnage quelqu'un en vie. De part ses longues mèches flamboyantes qui pourraient presque faire un halo de lumière dans le noir. Ses cheveux d'un rouge écarlate entoure son visage blanc où pour faire concurrence au rubis, ses grands yeux émeraudes vous cloue le bec par sa couleur profonde. Le tout suivi par un long nez droit qui forme à la fin une courbe élégante donnant un vague trait efféminé - vague évidemment, Jimmy ne ressemble absolument pas à une fille, loin de là cette idée. D'ailleurs pour accentuer cette idée, de larges cernes violacés traînent sous ses orbes verts, que généralement il dissimule par ses goggles oranges, bien moche d'ailleurs, mais étonnement cet accessoire ne donne pas un effet si terrible et pourrait presque même lui apporter du charme. Le garçon a d'ailleurs une certaine aversion pour les tee-shirt unis et ne porte que des hauts rayés, sans raison particulière.


Bien qu'il ne fasse que très peu de sport, Jimmy arrive à maintenir un corps aux courbes parfaites pour un homme, moulées presque à l'idée que se faisaient les Grecs pour les dimensions humaines qui se devaient d'être parfaites; son torse est grand et imberbe suivi par un bassin aux reliefs à en faire envier Apollon, accompagné par des abdominaux finement dessinés cependant pas trop musclés - il ne faut pas oublier que Jimmy ne fait aucun sport. Mais il y a un équilibre dans ses proportions pour qu'il n'ait pas l'air trop chétif ni trop musclé, mais juste le bon milieu. Ajoutant à cet amas de perfection - ne soyons pas modeste - de longues jambes longilignes assez épaisses pour ne pas qu'il porte son poids, car l'air de rien il pèse une bonne soixante-dizaine de kilos pour respectueusement et proportionnellement à ses un mètre quatre-vingt cinq.


Sans compter ces détails plutôt insignifiants, Jimmy est physiquement banal, pas besoin d'accessoires inutiles comme des bijoux, juste le strict minimum, comme il était dit plus haut, il garde ses lunettes oranges pour dissimuler ses cernes.

Jimmy est du genre à s'emporter plutôt facilement lorsque quelque chose le contrarie outre mesure.
Concentré et sérieux en général, il supporte très mal la compagnie de d'autres personnes sauf quand il s'agit de ses amis avec qui il aime bien rire après il se fiche bien des autres, même des cours d'ailleurs, car le garçon fait partie des rares surdoués de cette planète dont la mémoire passe l'entendement En fait, Jimmy porte très peu d'intérêt au monde extérieur préférant s'enfermer chez lui pour passer des heures à jouer sur des consoles plus ou moins vieilles, c'est son seul moyen pour se reposer le cerveau et qu'il arrête de faire marcher ses neurones trop lourdement et se les ramollisse un peu au cas où il pète un câble et devienne complètement dingue. Et comme en général il ne peut pas emporter ses grosses consoles partout, il se contente de sa petite PSP accompagnée d'une bonne cigarette question de le détendre un minimum.

Jimmy a une capacité d'analyse hors du commun, les entourloupes, ou le moindre geste suspect, il le remarque immédiatement. Malgré le fait que l'amitié ne l'intéresse vraiment pas – n'oubliez pas, c'est un Geek dans l'âme – il a à peu près cerné la définition qu'est l'humain, juste que pour les relations c'est pas tellement son domaine, préférant s'enfermer dans son monde de jeux vidéo et autres choses.

Un peu railleur sur les bords, il s'attire plutôt facilement les ennuis, bien qu'au fond c'est quelqu'un
d'assez gentil, parfois même soumis, à nouveau, tout dépend de la personne avec qui il se trouve. Il n'empêche, que c'est un garçon qui aide les gens sans le demander son reste, et reste une vraie truffe dans le domaine humain, ne sachant pas vraiment comment se comporter face à un enfant.

De plus avec le temps, il est devenu incollable au niveau informatique ainsi qu'en tricherie de jeux, même s'il préfère éviter.

C'était une nuit d'hiver, le vent soufflait sur les légers flocons de neige qui volaient autour de la jeune femme rousse. Cette dernière semblait désemparée, la main tendue dans le vide, l'autre tenant fermement son ventre arrondi, les larmes coulaient de son visage d'ange et elle criait au désespoir en voyant son amant la quitter. Le reflet de ses grands yeux bleus marquait une profonde blessure, à ce moment elle crut que tout était fini pour elle. C'est alors qu'elle décida, de l'abandonner lui à son tour, car c'était sa faute, tout était entièrement de la faute de cet enfant qui allait naître d'ici quelques mois, elle aurait pu décider de le faire avorter, mais non, il fallait que l'enfant souffre à son tour de l'abandon, qu'il ne supporte pas ce que ça fait d'être délaissé par une personne avec qui on partage quelque chose de soi et là en l'occurrence, un lien sanguin.

C'est alors que neuf mois plus tard, cet enfant naquit, des traits aussi fins que ceux de sa mère, qui certainement se feront un peu plus masculins en grandissant. Ses grands yeux verts à peine ouverts, et sa voix gazouillante de bébé à peine né, oui, ce fut un garçon. Sa couleur de cheveux encore inconnue à cet instant. Cependant, la mère ne fut absolument pas attendrit par le visage poupon de son propre enfant.

A peine fut-elle sortie de l'hôpital, qu'elle emmena son enfant à l'orphelinat, celui-ci le récupéra bien à contre-cœur, ayant déjà beaucoup d'autres bambins à charge, mais il fut contraint et prit le jeune bébé. L'enfant n'ayant pas eu de nom fut appelé Jimmy, Jimmy Peterson, le nom de sa mère biologique.

A peine eut-il eu ses deux ans que le garçon savait parler, lire et compter, son cerveau ayant enregistré les informations avec une facilité déconcertante. Son avancement par rapport aux autres enfants fut pris avec une surprise peu contenue. Malgré tout, Jimmy restait un enfant et ne comprenait pas encore le sens de la vie.

Encore deux ans plus tard, ils furent surpris de voir qu'il était capable de comprendre une notice, de l'appliquer et encore pire ; de la retenir par cœur après ne l'avoir lu que trois fois. Même s'ils l'avaient compris, Jimmy était de loin un surdoué aux capacités intellectuelles très relevées.

Lorsque le rouquin atteignit l'âge de ses sept ans, ils l'envoyèrent dans une école spécialisée pour les enfants aux capacités plus que surprenantes. Cependant, il n'en fallut pas moins pour Jimmy de s'ennuyer très rapidement de tout le luxe offert pour seulement pas grand chose. Il profita du fait qu'il avait de l'argent sans rien faire pour sombrer dans le domaine des jeux vidéos ce qui lui fit un incroyable bien. Rapidement, il devint accro aux consoles, se désintéressant du monde qui l'entourait devenant totalement associal, ne se mêlant plus aux autres, n'écoutant aucun cours ; 'aucune utilité.' disait-il à chaque fois qu'un prof venait le réprimander pour qu'il écoute en cours. Un abandon total pour ne se concentrer que sur ses consoles, les accumulant, les collectionnant, allant des jeux les plus connus aux moins connu. Sa chambre en fut remplie, remplie à craquer, des piles de jeux à n'en plus se retrouver, le jeune garçon passait sa vie à ça, rien d'autre ne l'intéressait à part ça. Sa passion a rapidement tourné à l'obsession, rien n'arrivait à le sortir de ce cercle infernal, mais il se trouva que cette découverte avait fait évoluer son niveau qui était devenu bien supérieur qu'au début, et au lieu d'avoir un effet néfaste sur le garçon, bien au contraire, il retenait mieux qu'avant en se concentrant moins en classe et dépassait de loin les meilleurs, sa réflexion avait dépassé les espérances.

Au bout d'un certain moment, quelqu'un réussit à rentrer dans le cercle de Jimmy par on ne sait quel moyen et dans quelle circonstance, mais il a réussi, se frayant un chemin et devenant son ami. C'est alors que le rouquin a un peu abandonné ses jeux et apprit à connaître cet ami. Il avait alors une quinzaine d'années, l'autre garçon lui apprit alors une partie de la vie qui consiste à un plaisir malsain. Tout d'abord en commençant par la cigarette – Jimmy ne la lâcha plus jamais, fumant comme un pompier – puis en continuant avec la méchanceté gratuite et finissant par les plaisirs charnels, mais loin – même très loin – d'être stupide, l'adolescent se rendit rapidement compte de la supercherie de son soit-disant ami et le congédia sans préavis et avec une franchise presque naïve.

Et Jimmy retourna aussi précipitamment dans ses jeux, ignorant le reste du monde et faisant encore moins confiance aux autres personnes. Vint ensuite le moment à problème, malgré le fait que les notes de Jimmy soient excellentes, il n'en restait pas moins un garçon qui fauchait assez durement l'argent de ses hôtes, mais qui en plus ne foutait pas grand chose. Et il fut à son tour jeté dehors.

Il serait bien retourné à l'orphelinat, mais il en fut jeté aussi et du donc se contenter de ses réserves, petits travaux pour vivre ailleurs et avoir une scolarité obligatoire elle aussi, même si au fond il s'en foutait pas mal. Au final, il termina dans ce trou paumé où il allait devoir étudier, espérons juste qu'il ne s'ennuie pas.