Topazz Lazuli !

(c) CRÉDIT - FICHE

about You ♥ 17 ans ♣ Bisexuel ♣ Insociables Jamais sans mon chapeau ! 3 Qualités 3 Défauts . Calme/Sérieux/Perfectionniste Insociable/Silencieux/Rancunier

• Hein ? Quoi ? Comment je suis ? Vous me posez vraiment de drôles de questions…Attendez un instant, que j’ouvre ma garde-robe. Voilà. Oui, je sais…Il y a beaucoup trop de vêtements pour une seule personne, de toute façon, je ne les connais pas tous. Il m’arrive parfois de faire quelques découvertes, en fouillant un peu. Avant le décès de ma sœur jumelle, nous nous partagions tout ce qui se trouve dedans, chemises, chapeaux, rubans…Mais désormais, je n’ose plus y toucher, même frôler ou caresser le tissu suffit à m’effrayer. Quelle est la raison ? Je me le demande bien… J’aime les choses sortant de l’ordinaire, alors je n’hésite pas à acheter des vêtements hors de prix, du moment qu’ils me correspondent. Mon couturier attitré ne s’occupait que des poupées autrefois, mais en me rencontrant, il accepta de me prendre comme modèle favori. Dès qu’il a de nouvelles créations, il m’appelle immédiatement sur mon portable afin que je vienne les essayer. Mais malgré ses diverses tentatives, cet homme n’est jamais parvenu à me faire mettre autre chose sur ma tête que mon chapeau bleu-marine, qui contrairement au reste, n’existe qu’en un seul exemplaire. Il s’avère en fait être le dernier cadeau que m’a offert ma sœur, crée de ses propres mains. Au final, si je restais immobile sur un meuble en bois, on pourrait presque me confondre avec une poupée de porcelaine. Du moins, ma peau est similaire à celle de ces jouets. Douce et d’une pâleur excessive, elle inquiète la plupart du temps mon entourage. Si on oublie ma maigreur, pourtant, je serais normal. Ma taille oscille vers les un mètre soixante cinq, ou moins, je ne sais pas…Je n’aime ni me peser, ni me mesurer…Fin et de petite taille, il est difficile de ne pas me prendre pour une fille. Je suis de constitution fragile, et beaucoup le remarquent pendant les cours d'EPS, où je fais généralement des crises d'asthmes. Mes cheveux sont châtains, avec quelques reflets rouges, mi-longs, soigneusement coupés par mes soins et parfaitement effilés. J’ignore pourquoi, mais plusieurs personnes ayant eu la chance de pouvoir les frôler de leurs doigts ont comparé la douceur de ma chevelure à celle d’une queue d’écureuil. Encore une fois, je trouve cela bizarre, comme comparaison. Chose surprenante, je suis atteint d’hétérochromie. Pour faire court, je possède deux iris différents. Mon œil droit est de couleur verte émeraude, et mon autre œil, le gauche, est de couleur rouge rubis (Non, je n’aime pas particulièrement les pierres précieuses, mais on s’en moque.). Les deux sont d’une grandeur et d’une innocence quasi-enfantine, et la longueur de mes cils me fait parfois passer pour une fille auprès de personnes peu observatrices. Bon, je crois que j’ai tout dit… ? Ah non…Peut-être, un jour, remarquerez-vous les différentes cicatrices au niveau de mon poignet ? Elles sont le résultat d’un entassement de problèmes un peu trop lourds à mon goût…J’ai beau les cacher avec des manches longues ou de vulgaires bracelets, suffisamment grands pour les camoufler, certaines personnes s’en aperçoivent, ce qui est plutôt dérangeant pour la suite…
  

• Mon caractère…De pire en pire. Si je devais être franc, je pourrais presque dire que je n’en possède aucun. Du moins, d’après les dires des autres, qui me répètent souvent que je suis quelqu’un d’ennuyeux, trop renfermé ainsi que tout ce qui va avec…Je dois bien l’avouer : je n’aime pas parler. Enfin…Ca dépend pour quoi, et avec qui, mais l’oral, ce n’est pas du tout ma tasse de thé. Bien que je me force un peu en cours, ça devient très difficile à l’extérieur, alors évidemment, j’ai du mal à me faire des amis, avec un caractère pareil…Mais la solitude ne m’a jamais effrayé, à vrai dire. Si on me donne un crayon, une gomme et une feuille, je me sentirais bien plus heureux que la personne d’à côté qui rigole tranquillement avec ses camarades. N’ayant rien d’autre à faire à part réviser, je suis devenu un garçon particulièrement studieux au fil du temps, sautant même plusieurs classes à force d’être à la tête du classement. Même si, sincèrement, être premier ou dernier, je m’en moque éperdument… Ca peut juste être embêtant pour les brimades, hm ? Oui, j’ai fini par m’habituer à être la tête de Turc, aux petits regards moqueurs et aux rires mesquins, à chaque prise de parole…Donc, au final, je n’ose même plus ouvrir la bouche…Timidité naturelle qui m’empêche de vivre normalement, de rire ouvertement devant les autres ainsi que tout le reste. Certains peuvent penser que je me moque des remarques désobligeantes auxquelles j’ai droit, mais en fait non…En réalité, il en faut plus pour m’énerver, comme par exemple, toucher à mon chapeau. C’est l’un des rares moyens pour me faire enrager…Dans ces moments-là, je peux devenir très, très agressif, moi qui suis de nature très renfermé….En parlant d’énervement…Il y a un petit détail chez moi, qui gêne un peu tout le beau monde…Dès que quelque chose est de travers, ou bien mal rangée, je ne peux pas m’en empêcher : je l’arrange. Traitez-moi de maniaque si cela vous fait plaisir, mais c’est bien plus fort que moi. Je déteste le désordre, ou les travaux incomplets, alors je règle tout ça à ma manière, même si ça déplaît…Je suis très pointilleux en ce qui concerne les cours…Si le professeur nous donne un devoir à faire pour la semaine prochaine, il sera fini le soir même. Mais le problème après, c’est que je n’ai plus rien à faire….Vu que je n’ai personne d’assez fiable pour aller me confier à elle, j’écris beaucoup dans un journal…Un « journal intime » si vous préférez…Chaque jour, je raconte le déroulé de ma journée, et cela, depuis mes 8 ans. Certains passages sont brûlés, d’autres déchirés, uniquement pour éviter d’être lus par de mauvaises personnes, qui pourraient en apprendre un peu trop à mon sujet…Secrets ? Oui. Ils pèsent lourd, la plupart du temps…Mais bon, quand on ne peut pas faire autrement, on supporte, rien de plus simple.
  

• Chapter one : L’enfance dans l’enfance
  



Il était une fois, le rêve brisé d’une jeune fille. A peine sortie de l’enfance, la demoiselle s’était déjà lancée à corps perdu dans une vie d’adulte. Séduisant et trompant tout le beau monde sur son passage, elle enchaînait conquêtes sur conquêtes, ignorant les cœurs meurtris qu’elle semait derrière elle. Peu importe si ses « chéris » étaient blessés par ses frasques, du moment qu’elle y trouvait son compte en s’amusant comme jamais. Des amis ? Oui…Elle en avait. Mais très peu. Un jour, elle pouvait se jeter dans leurs bras, et le lendemain, leur cracher dessus sans regrets. Trop fatigués d’être manipulés par les fils dorés de la « petite princesse », certains l’abandonnèrent en l’insultant de tous les noms, révélant alors leurs véritables pensées à propos de la jeune fille. Elle finit donc seule, sans personne sur qui s’appuyer, mis à part ses « chiens », du moins, c’est ainsi qu’elle surnommait ses nombreux soupirants. Tant de mépris envers ceux qui l’aimaient jusqu’à en perdre la raison…L’amour n’était pour elle qu’une grande blague, où les sentiments des autres passaient après ses caprices puérils, au risque de casser son petit jeu immature. Un jour, elle fit la rencontre d’un jeune homme à priori parfait, puis le charma à son tour. Qui aurait cru que celui-ci ne valait pas mieux qu’elle ? En effet…Quelques temps après, alors que la demoiselle croyait dur comme fer que leur relation était sérieuse, elle apprit d’entre les lèvres du médecin que deux petits êtres séjournaient à l’intérieur de son corps. Tout s’écroula alors, son petit univers douillet fut détruit en quelques mots résonnant toute la nuit dans la tête de la pauvre adolescente, qui se retrouva piégée…Lui dire ? Ou ne pas lui dire ? Et elle fit son choix. Le lendemain, la vérité éclata. Une dispute infernale eut alors lieu, et le jeune homme remballa ses affaires en lui hurlant ses quatre vérités. « C’est fini entre nous ! »…Non, c’était fini tout court. Plus rien ne retenait la demoiselle, à part ces deux choses qu’elle attendait impatiemment…Sombrant dans une profonde dépression nerveuse, alternant hurlements et pleurs à longueur de journée, la jeune fille tenta plusieurs fois de se tuer, en vain. L’avortement ? Hors de question…Et puis, il était bien trop tard. Alors les deux jumeaux virent le jour le 23 Mai, possédant les mêmes yeux vairons que leur père. Cette ressemblance flagrante empira les choses, bien que peu de gens ne pensaient pas cela possible. Peu de temps après sa sortie de l’hôpital, l’adolescente sortit en pleine nuit malgré les interdictions, tenant fermement dans ses bras le berceau contenant ses enfants. Elle marcha longuement, versant quelques larmes éphémères qui semblaient se changer en glace rien qu’en touchant le sol. Il faisait un froid polaire, cette nuit-là…La jeune fille ressemblait à un cadavre ambulant, sa peau blanchâtre se fondant dans la douce lumière de la pleine Lune. Elle s’approcha du pont, lieu de rencontre avec son fameux élu, puis posa finalement le berceau par terre. Jetant quelques regards furtifs derrière elle dans le but de percer la noirceur de la nuit, elle enjamba la barrière de sécurité, inspira profondément puis…Se lança finalement dans le vide. Le jour suivant, on retrouva les jumeaux après avoir suivi scrupuleusement les indications de la défunte demoiselle, écrites à la va-vite sur un petit bout de papier, posé en évidence sur sa couverture. Il était très précisément écrit la détresse de la jeune fille, et la raison de son suicide. Elle ne « supportait » pas d’avoir été abandonnée. Une grande réunion familiale eut lieu, le soir même, afin de décider qui aurait la garde des deux enfants. Il fut donc décidé que le tuteur serait l’oncle de la fillette, vivant seul dans un grand manoir…






• Chapter two : Miroir brisé
  



Les deux jumeaux avaient désormais 8 ans. Vue de l’extérieur, cette petite famille semblait parfaite et sans histoires, mais de nombreuses institutrices avaient remarqué les bras couverts de bleus de Sheila, la sœur du jeune homme. Honteuse, celle-ci répondait souvent qu’elle s’était cognée contre une table, en recherchant un soutien imaginaire. L’oncle paraissait si sérieux et si doux envers ses deux enfants, que personne ne pensait qu’il pouvait se montrer violent à l’égard de sa fille adoptive. Chaque soir, les coups pleuvaient, et les hurlements stridents de la fillette ne parvenaient pas aux oreilles de personne apte à l’aider…Il la tabassait inlassablement, coup de pied dans le ventre, dans les côtes, le dos…Oh. Mais jamais le visage, afin de ne pas laisser trop de marques peu discrètes. Lazuli ? ….Il était épargné…L’homme haïssait profondément les femmes. Bien sûr, il aurait bien voulu n’avoir la garde que du jeune garçon, mais hélas pour lui, il n’eut pas le choix…C’était soit les deux, soit rien. Alors il la frappait sans relâche, sous les yeux horrifiés de son « fils » qui n’osait pas réagir. Malgré ça, les deux jumeaux étaient étroitement liés, chose qui énervait énormément l’oncle, et complotaient souvent ensemble, discutant la plupart du temps d’un moyen de s’échapper du manoir. Contrairement à sa sœur, Lazuli n’était pas autorisé à sortir. L’oncle fit preuve d’une ruse inégalée à propos de cela…Comment le garder auprès de lui, tout en l’empêchant d’aller chercher de l’aide ailleurs… ? Alors il était donc devenu son enseignant, et le jeune garçon obéissait à la lettre aux ordres, parfois tordus, de l’homme qui lui demandait même parfois de dormir avec lui. Et le pauvre, sous pression, acceptait malgré lui par peur de lui
faire de la peine. Au début, l’oncle ne se contentait que de quelques étreintes, caresses du bout des doigts, voire quelques baisers déposés doucement sur le front du petit. Sheila,
bien moins naïve, tenta de raisonner son frère, en vain. L’en empêcher…Bien sûr qu’il le souhaitait ! Mais comment dire « Non » à une personne aussi importante à ses yeux ? Une fois rentrée de l’école, sa sœur passait ses soirées à lui expliquer de nombreuses choses, qu’on lui avait enseignées, dans le seul but de le faire réagir. Bien que répugné au plus haut point, la
peur du garçon le paralysa, incapable d’aller en discuter avec son tuteur. Lazuli sombra alors dans le silence absolu, gardant les gestes déplacés de l’oncle enfermés sous clef au plus profond de son esprit légèrement perturbé, tandis que sa jumelle prenait de plus en plus d’assurance. Hélas pour lui, vers ses 12 ans, l’oncle alla un peu plus loin que quelques caresses vagabondes. Alors qu’il réajustait le col de la chemise de son fils adoptif, il s’immobilisa un instant, pensif, en questionnant le garçon du regard. Celui-ci ne comprit pas. Il ne comprit pas
non plus lorsqu’il le fit basculer en position allongée, ni lorsqu’il lui déboutonna son haut, la respiration haletante. La suite…Très facile à imaginer. Malgré son jeune âge, Lazuli ne poussa
aucun cri susceptible d’alerter sa sœur, ni ne versa aucune larme, alors que la douleur était bien présente. Il la ressentait distinctement, mais se contenta de serrer les dents en murmurant une vieille chanson afin de fermer les yeux sur ce qu’il se passait. Par la suite, l’oncle recommença une seconde fois, puis une troisième, et ainsi de suite…Le garçon devint de plus en plus distant et silencieux, pratiquement semblable à une armoire à glace, mais pourtant, si facile à briser. Un soir, Lazuli raconta tout à sa sœur, qui réagit au quart de tour, hurlant qu’elle allait le protéger en appelant la police, comme on le lui avait appris à l’école. Gonflée à bloc, la petite naïve ignora les supplications de son frère paniqué, puis partit d’un pas fier et dédaigneux pour aller partager son idée avec son tuteur, qui ne fut pas aussi ravi qu’elle. Sheila ne revint pas. Inquiet, Lazuli se dirigea vers le salon. La scène était insoutenable : l’oncle avait agrippé la longue chevelure de Sheila, qui gesticulait dans tous les sens en hurlant, puis l’avait traînée dans la cuisine après avoir remarqué la présence dérangeante du petit. Il n’était pas censé assister à ça…Sa sœur se tortilla, échappa aux mains de l’homme puis se dirigea vers le tiroir, où elle attrapa un couteau soigneusement rangé à l’intérieur, en l’agitant sous le nez de son bourreau. Le minuscule éclat dans ses yeux n’avait plus rien à voir avec la lueur innocente et enfantine d’autrefois…Non. Cette fois-ci, la seule lueur présente était le mélange de peur, de haine et de folie meurtrière qui reluisait dans ses pupilles dilatées.
Manque de chance pour elle, le couteau lui échappa des doigts par maladresse, alors elle tenta de le rattraper le plus rapidement possible en se jetant au sol, mais il était trop tard. Voyant que la situation avait tourné en sa faveur, l’homme leva sa forte main, qu’il abattit contre le flanc de la fillette, qui se retrouva projetée contre la table en verre. Et il recommença à la frapper, comme à l’accoutumée. Sauf que, ce jour-là, sous l’emprise de l’alcool, l’oncle ne contrôlait plus sa force, et Sheila en paya les frais. Elle tomba, inerte, contre le carrelage. Lazuli
retint un son, similaire à un jappement, en voyant le sang rougeâtre couler du coin des lèvres de sa jumelle, ayant tourné la tête vers lui. Enfin calme, quoique nerveux, l’oncle fit quelques pas vers lui, le tira par le poignet puis l’enlaça de toutes ses forces, lui faisant promettre de ne jamais le quitter. Mais contrairement à d’habitude, Lazuli ne répondit rien…Même plus de réponses courtes, comme un « Oui » ou un « Non »…Même s’il n’avait pas le droit de refuser quoique ce soit. Sa sœur était morte sous les coups de son « père », et fut enterrée dans la plus grande discrétion, sans messe ni pierre tombale. Et son calvaire continua…L’oncle passait
le voir presque toutes les nuits, n’étant plus gêné par l’ancienne présence féminine. Mais à l’âge de 14 ans, Lazuli le supplia presque front contre terre de l’envoyer dans une véritable école, plutôt que de prendre des cours avec lui. Il accepta avec difficulté, et le jeune homme parvint même à sauter plusieurs classes, à son grand bonheur. A l’âge de 17 ans, il partit dans une académie dans le seul but de briser sa coquille, déjà fragilisée par le meurtre de sa sœur, ainsi que toutes les horreurs qu’il avait du affronter dans son enfance.









~ Hors RPG ~







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[Punaise, j'en ai bavé...TwT]