Akatsuki est un jeune élève de seize ans qui étudie à l'académie Seikoiko. Ayant quitté son Italie natale avec ses parents pour se rendre en France, il a tout de même su malgré tout se faire une place parmi les étudiants populaire de l'académie. L'académicien étant populaire avec les années, il garde toujours ses vieilles habitudes de drague. Comme son père est italien et sa mère française, il n'a pas eut du mal à s'adapter au changement du déménagement. Une chose à constater : dès qu'il marche dans les couloirs de l'école, il n'est pas rare qu'une fille se retourne sur son passage. Disons qu'il fait envier certaines filles et jalousés certains jeunes garçons. Pourtant. Il ne se force même pas. Peut-être que sa beauté et son regard unique y sont pour quelque chose.

Malgré son petit côté frivole, Akatsuki est une étudiant sérieux. Il a un bon esprit critique puisqu'on le voit souvent jouer aux jeu d'échec. Pour lui, la journée avait carrément emmerdante, quoi que rigolote dans l'un de ses cours. Il avait juste hâte que la journée se termine au plus vite et pouvoir rentrer chez eux. Quand la journée fut terminé, le jeune garçon se dirigea d'abord vers les toits. Il avait entendu dire qu'on avait une belle vue de la haut. Il prit donc le chemin des toits. Il voyait déjà le soleil se coucher. Il jouait avec une pièce d'échec. Le jeune garçon, qui pensait avoir un peu la paix, ne savait pas qu'il allait avoir tout … sauf la paix.

« Droite, première à gauche, tout droit, escalier, premier étage, droite... »

Ainsi lui répétait inlassablement une jeune fille qu'Eflamm avait accosté afin de se renseigner où se trouvait la nouvelle salle d'étude... non pas pour travailler bien évidemment. Mais afin de se diriger vers sa quotidienne et joyeuse heure de colle.
Habituellement, Eflamm ne supportait pas une quelconque aide venant de son prochain... mais là était bien une obligation. Si d'aventure elle séchait l'heure de colle de ce prof en particulier, elle pourrait dire adieu à ses dernières libertés...

Droite... tout droit... un escalier ? Qu'avait-elle dit déjà ? Peu importe, Eflamm se fiait toujours à son instinct, jamais aux autres. Et puis il y avait un escalier juste ici, ce devait sûrement être le bon.
Une porte l'y attendait. Elle la poussa avec assurance et se rendit compte avec surprise qu'elle s'était retrouvée... sur le toit.

Quoi de mieux comme isolement que le toit ? Eflamm avait toujours aimé les coins en plein air, et ici, cet endroit paisible proposait une vue admirable sur la ville noctambule, éclairée par un faible coucher de soleil. Tous ces gens... la même trivialité, la même démarche robotique, le même air maussade suite à une dure journée. Ces choses qui rendaient le paysage inintéressant. Décidant de tromper l'ennui que lui révélait cette piètre scène, Eflamm dirigea son regard dédaigneux vers l'horizon. Adossée maintenant à un pilier, elle rêvassait les yeux entrouverts, quelques mèches de ses cheveux lui chatouillant le visage au gré du vent printanier. Son visage baignait dans la chaleur suave du soleil rougeâtre, que ses yeux flamboyant ne purent soutenir que quelques secondes sans qu'elle ne commence à somnoler dangereusement.

Mais un léger -toc...toc- vint perturber l'atmosphère sereine et la tirer de son sommeil. Elle grogna en tournant légèrement la tête et vit un jeune homme qui devait avoir son âge, quoique légèrement plus âgé à cause de la finesse de son visage, occupé à jouer avec une pièce d'échec. Il était assez proche d'elle, si bien qu'elle se demanda comment elle avait réussi à ne pas le remarquer à son arrivée... Elle l'inspecta plus précisément et se rendit compte qu'il était loin de ressembler à tous les passants de la rue qu'elle avait reniés il y a quelques secondes. Il était doté de la même teinte d'yeux qu'elle, quoique légèrement plus rosés.

- Mh je t'avais pas vu... frustrant ce bruit...

Eflamm bailla longuement suite à ces paroles, complètement à l'ouest du charabia qui suivait, ce qui donnait un mélange de « zrrebifbei » et de « bbaleklr », très communicatifs.

Le matin avait passé aussi lentement que le reste de la journée pour Akatsuki. Quand les cours se sont enfin terminés, ce fut au plus grand plaisir du jeune étudiant, qui en était vraiment très heureux, mais ne s'était pas pressé pour se rendre à son casier. Pour lui, les journée étaient tous pareils, enfin quand ils n'y avait pas quelque chose d'intéressant dans cette journée. Cette journée là avait été comme toutes les autres avant celle-là. Il allait en cours, s'occupait de son club, club dont il était le président désormais, puis faisait quelque petits trucs ici et là puis repartait à la maison. Le jeune homme n'était pas pressé cette journée là pour rentré chez lui. Le bel italien avait entendu parler de la vue qu'on avait sur les toits, voulant s'y rendre mais ne sachant pas comment s'y rendre, le jeune étudiant avait demandé son chemin auprès d'un groupe de jeunes filles qui passait près de lui et elles lui répondirent avec sourire et grand plaisir. Après avoir suivit leurs instructions, Akatsuki fini par monter sur le toit sans même se perdre. Il avait besoin d'un peu de paix et de solitude. Lorsque le ciel avait commencé à se coucher, toutes les couleurs du crépuscule qui couvraient le ciel de ses couleurs chatoyantes et qui profilaient à l'horizon était vraiment joli à regarder. On doit dire que pour avoir la paix... c'était un endroit plus que parfait. Le jeune garçon aux yeux rouges et au cheveux couleur charbon jouait tranquillement avec une pièce de son jeu d'échec. Malgré sa popularité, Akatsuki s'en moquait, bon il ne s'en moquait pas tant que ça. Akatsuki aimait bien être dehors à l'air frais. Akatsuki savait que désormais, pour tuer son ennui ou avoir la tranquillité parfois tant désiré il viendrait ici. Une voix féminine retentit proche de lui :

Mh je t'avais pas vu... frustrant ce bruit...

Akatsuki tourna son regard rougeâtre vers la jeune demoiselle qui était là. Devait-il lui répondre ? Par politesse, bien évidemment. Quoi répondre ? Akatsuki fit aller son cerveau en mode « réflexion intelligente et possiblement rapide ». Fatiguée ou non, la jeune fille bailla après avoir prononcé ces mots. Parlant d'une voix suave pour son âge et un accent italiano-français, il lui répondit :

Ce n'est rien. Pour ce qui est du bruit, j'avoue que venir ici me permet d'oublier tout le charabia des étudiants durant la journée.

-Ce n'est rien. Pour ce qui est du bruit, j'avoue que venir ici me permet d'oublier tout le charabia des étudiants durant la journée.

Ce jeune homme semblait avoir la vingtaine d'années, même passée. Que faisait-il ici alors ? Serait-ce un nouveau prof s'isolant du bruit de ses élèves ? Un prof d'italien par exemple ? La voix suave à sonorité italienne qu'il dégageait rejoignait parfaitement cette idée.

Eflamm s'étonna tout de même de la présence d'un prof à cette heure si tardive dans l'académie, le soleil rendait son dernier souffle et agonisait sous la clarté triomphante de la Lune qui avait déjà pris place au sommet de la nuit. Elle s'imagina donc les pires scénarios possibles sur les intentions de ce dit « prof », en venant sur le toit si tard.

Seul Dieu sait ce qui peut se tramer dans l'esprit absurde de cette fille. Elle s'imagina que cet homme était membre d'une secte d'échecs, venu jusqu'ici pour s'approprier du savoir des élèves les plus brillants afin de s'emparer du monde. A cette pensée, Eflamm leva sèchement la tête, fronça légèrement les sourcils et analysa le visage de l'homme à côté d'elle. Il avait pourtant l'air bien sympathique au premier regard... elle pensa qu'elle déraillait sûrement, et qu'il n'était tout simplement qu'un élève parmi tant d'autres à l'apparence très mature. Mais elle préférait s'en assurer.

-Sans vouloir te froisser, qu'est-ce qu'un homme de ton âge fait dans l'académie ? Dit-elle, toisant la pièce d'échec que tenait le jeune homme.

Quand tu es étudiant, tu entends à peu près n'importe quoi, sur n'importe qui, n'importe où. Entendre « blablabla » à longueur de journée, admettons que d'avoir la paix et la solitude ça soulage de beaucoup les oreilles. C'est pourquoi Akatsuki s'était dirigé vers les toits pour avoir la solitude. Jusqu'à ce qu'il ne soit plus seule et qu'il découvre la présence d'une jeune fille. Tout comme lui, elle avait les yeux rouges, mais plus foncé que les siens. Au moins, il pouvait ne pas se sentir aussi bizarrement seul. Il répondit poliment à la jeune demoiselle :

Ce n'est rien. Pour ce qui est du bruit, j'avoue que venir ici me permet d'oublier tout le charabia des étudiants durant la journée.


À première vu, Akatsuki paraît avoir au moins vingt ans et pourrait possiblement passé facilement pour un professeur de l'académie. Mais non ! Il est étudiant. Il jouait toujours avec sa pièce d'échec. Geste de nervosité ? Pas du tout. Akatsuki observait le ciel s'assombrir de plus en plus jusqu'à ce que la nuit prenne place. Il était temps pour lui de rentrer, mais il ne pouvait pas planter là une jeune demoiselle.
De toute façon, il pouvait bien attendre. Akatsuki observa de son regard rouge la jeune demoiselle jusqu'à ce qu'elle lui demande :

Sans vouloir te froisser, qu'est-ce qu'un homme de ton âge fait dans l'académie ?

De son âge. Elle lui donnait quel âge ? Pourtant il n'avait que seize ans, même si on lui donnait parfois vingt ans. On le vieillissait déjà. Étrange, mais quasi flatteur. Le jeune adolescent arrêta alors de bouger sa pièce d'échec et observa un peu plus la jeune fille qui lui tenait compagnie. Ses cheveux verts faisait ressortir son teint et la couleur de ses yeux. Il se rappela alors qu'aucun des deux jeunes personnes n'avait mentionné son nom à l'autre. Il se leva et s'approcha d'elle pour mieux la voir :

Je m'apelle Akatsuki Lightwood, et j'étudie ici. Et toi ?

Eflamm observa le jeune homme qui s'était rapproché et qui la fixait avec attention. Il était en net contraste avec elle. Lui était plutôt d'apparence lugubre et soignée, se fondant en parfaite symbiose avec la nuit et seuls ses yeux en ressortaient, déclinant entre le rouge et le rose. Elle, était plutôt d'apparence vive, dont les vêtements et l'apparence très colorés déchiraient la tranquillité que procurait le ciel nocturne.

-Je m'apelle Akatsuki Lightwood, et j'étudie ici. Et toi ?

Il étudiait ici ? Eflamm arqua un sourcil suite à ces paroles, quasi persuadée de ne l'avoir pourtant jamais vu dans les couloirs. Peut-être était-ce un nouvel élève...

-Moi c'est Eflamm. J'étudie ici aussi. Enfin... glander quoi.

Elle lâcha un petit soupir avant de refermer les yeux. Pas que rencontrer une nouvelle personne ne l'agace, mais sur les toits, l'idéal pour elle est souvent de rester seule, à profiter des saveurs de la nuit. Elle ne pensait pas pouvoir profiter de ce plaisir avec quelqu'un.
Même si Eflamm était de nature assez froide et distante, elle n'aurait pas l'insolence de lui demander de partir, sachant qu'il était quand même sur les lieux avant elle, peut-être ne réclamant que la solitude lui aussi.
Elle pensa un instant à se lever afin de laisser le jeune homme tranquille et pour trouver sa tranquillité à elle aussi. Mais une légère goutte de pluie tombant sur son nez la sortit de ses pensées. Lorsqu'elle leva les yeux, plusieurs gouttes vinrent subitement s'échouer sur son front. Elle regarda autour d'elle afin de trouver un quelconque abri. Même si elle affectionnait particulièrement la pluie, elle préférait rester sous un abri à la contempler plutôt que d'être mouillée en même temps. Elle ramassa une planche de bois située à deux pas d'elle et la plaça au dessus de ses cheveux.
Elle tourna ensuite la tête vers le jeune homme à côté d'elle. Eflamm ne savait pas si lui allait quitter les lieux à cause de la pluie. Mais elle trouvait quand même plus poli de proposer doucement :

-Une place ?...

Elle n'eut pour une fois pas envie de se jeter du toit après avoir proposé une aide de sa part. Ce qui était un grand pas.