Un texto [ Senjougahara Hitagi ]

Sujet: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Dim 25 Nov 2012 - 14:34

Je suis dans ma chambre, écoutant « Bubble Pop » de Kim Hyuna. Cette chanson me met la pêche de la pêche ! Pourtant elle parle de « rupture » … « Votre cœur ment comme des bulles »…. UNE BULLE PEUT MENTIR ?! Woua, révélation. Je ne verrais plus jamais une bulle de la même façon. Mais vraiment. OMG.
Bon aller j’arrête de faire l’imbécile. Je suis dans ma chambre. Après une journée de cours. Sans rajouter d’adjectif genre : une journée de cours nulle, ou encore déprimante, minable. C’est juste une journée de cours, comme j’en ai vécu, comme j’en vivrai. Pas le choix. C’est les cours. Faut les faire, point.
En français aujourd’hui j’ai dû chercher un synonyme de « nulle ».Le premier mot que j’ai trouvé est « Tarte ». Donc, quand vous dites à quelqu’un « Roh, t’es nul ! », vous pouvez aussi dire « Roh, t’es tarte ! »…. Ça me donne plus faim qu’autre chose. Une tarte à la fraise… Mais donc logiquement, on peut aussi dire : Une nulle à la fraise. Hum. Je crois que c’est pire que du syllogisme. (Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un syllogisme : Un chien a 4 pates, un chat à 4 pates donc un chien est un chat.)
M’enfin bref.
Je viens de recevoir un texto, plutôt étrange.

- Wesh meuf, ques ta fé a mon poto, j’t atrap, j’te dèf !

Hum. Je reconnais cette écriture. La sœur de mon ex, qui parle de mon ex. Ahlàlà. Cette famille ne me ne lâchera jamais. J’ai été en couple un an avec lui, mais il était devenu trop pesant. Normalement, un copain est celui qui nous protège, qui nous pousse à grandir (surtout si il est plus âgé, c’est le cas ici ) Mais c'était moi qui devait le porter. P*tain, j’en ai marre. Nouveau texto ;

- Wesh meuf, Gare a ta geule sale chiene va ! Ta voulu foutre la vi de mon pote en laire, j’vé fair la mêm ak la tiene.

Oua. Nouveau style d’écriture. Je m’en fiche royalement, mais ça fait quand même un drôle d’effet. Oppression, le cœur qui bat plus vite. Réaction nerveuse au niveau de la jambe. Je reponds :

- Oui, je lui ai fait du mal, c’est vrai, mais tu préfères que je reste avec en étant hypocrite ?
- Garde té bél parol, fé just gaff a twa.
- Pff.

Je sors de la chambre pour prendre l’air. Jamais on ne m’avait menacée de cette façon, jamais ! Et je dois dire, je ne le souhaite à personne, j’en tremble encore.

Elle va voir la jeunette!

Qu'elle heure il est ?! Ah ah! Je n'en sais rien. En temps normal, j'aurais regardé sur mon téléphone portable, mais une petite peste me l'a volé tout à l'heure. Je n'ai pas voulu en faire un scandale, j'ai attendu la fin des cours patiemment…
Pour l'instant, je me prépare… Je craque mes doigts, plusieurs fois, je joue avec mes crayons, j'attends… J'attends et je réfléchis. Bon, je dirais qu'il est un peu moins de 19h, mais je vérifierais après.

Soudain, une idée me vient à l'esprit. Je vais simplement aller demander "gentiment" mon téléphone à cette fille… En espérant qu'elle n'est pas fait n'importe quoi avec mon forfait !
Je mets donc ce dont j'ai besoin dans mes poches, et je sors de ma chambre… Celle avec qui je la partage n'est pas là pour l'instant… Je ne sais pas où elle est, mais je ne m'en inquiète pas, ça m'importe très peu…

Je marche donc dans les couloirs… Il y a peu de monde, je vois une fille pas trop loin qui n'a pas l'air de se sentir bien, mais je lui passe à coté sans y faire attention… Je fais des pas rapides, et j'ai hâte de revoir la petite gamine qui joue avec mon smartphone depuis plusieurs heures!
D'ailleurs, j'approche de sa chambre, en ce moment même. Plus je suis proche, plus je suis énervée. Je fronce les sourcils, juste devant la porte, et je donne 3 gros coups avec mon poing dedans.

- HEY! Sale andouille, je sais que tu as mon téléphone! Ouvre-moi tout de suite et rends-le moi, sinon je défonce ta porte et je t'humilies en public!!

Je hurlais en parlant, je commençais à rougir de colère. Une fois que j'avais fini de parler, j'avais même donné un coup de pied dans le bas de la porte, et j'attendais qu'elle m'ouvre… Certaines filles étaient sortis de leurs chambres, me regardant en essayant de comprendre la raison de ma rage… La plupart avaient entendus des cris, mais ils ne m'avaient pas écoutés.

Une fille me passa près, très près.ce dont j’ai horreur. Mais avant que j’ai pu dire quoi que ça soit, elle avait bifurqué dans une autre couloir.Je fis quelques pas, et vis une troupeau de moutonne poussé des rires de corbeau avec les poufs de service, toujours là où il le faut.

- HEY! Sale andouille, je sais que tu as mon téléphone! Ouvre-moi tout de suite et rends-le moi, sinon je défonce ta porte et je t'humilies en public!!

Téléphone ? TELEPHONE ?
Oh, elle va passer un sale quart d’heure cette fille… Attends une peu, mon portable ne connais pas ce numéro. CETTE FILLE ! JE VAIS LA MASSACRER ! LUI OUVRIR LE VENTRE ! Mouhahah, C’est pas parce que tu pique le téléphone de quelqu’un d’autre que je ne te reconnais pas, Pinbèchette .

Le troupeau toujours compacte, je voulu m’approchais pour voir qui était l’œil de cette agitation. Dès que je reconnu la personnage, ma vois porta d’elle-même :

- Eh ! Toi ! Tu sais que c’est franchement malpoli de passer proche des gens, que tu ne connais pas !?

Tous les regards se retournèrent en coeur vers moi, et les grincement des poufs cessèrent. La fille me lança une regard noir. Et, merde, Eimi, apprends à te retenir, par pitié…

Pour qui elle se prend ?

La porte ne s'ouvrait pas. J'attendais, toujours folle de rage… La fille n'était peut-être pas là, ou alors elle avait peur de l'affrontement… Quoiqu'il en soit, une fille se démarqua un peu du groupe, elle me dit à haute voix que c'était malpoli de passer près des gens… Je me tournai vers celle qui me faisait cette remarque, et je la regardai comme un insecte que l'on aurait envie d'écraser sous une semelle… Je la reconnaissais facilement, c'était la fille que j'avais failli bousculer en marchant tout à l'heure, la seule personne hors de sa chambre avant mon spectacle…

- Qui t'es, toi ?

Je m'approchais seulement de 2 pas, le groupe s'écartait, pas par crainte, juste pour laisser de l'espace… Ils s'attendaient sûrement à un crêpage de chignons… Je regarder la femme qui s'était démarquée droit dans les yeux.
La porte s'ouvrit, et la jeune fille nous regarda d'un air effrayé. Je ne la voyais pas, et je ne me retournai même pas en entendant la porte s'ouvrir… Oh non, j'attendais quelques explications… Elle était si mal, la gamine, alors que je l'avais à peine frôlée, par manque de place dans les couloirs? Hmpf…

- Qui t'es toi ?

Oh purée de truffe. Pourquoi Eimi, pourquoi cherches-tu la merde là où tu pourrait tranquillement rester dans ton coin, et te faire invisible. Surtout te faire invisible !
La fille s'avança vers moi, à peine avait-elle fait un pas que la foule s'écartais rapidement. Je ne bougeais pas d'un poil, de trouille ou d'une envie supérieure de me faire ratatiner, je sais pas. Je gardais la tête haute, et elle me fixait droit dans les yeux, comme un fauve sur sa proie ( non pas qu'ils se regardent dans les yeux... ).
Soudain, alors que j'allais prendre la parole, la porte qui menaçait de s'écrouler sous les coup de la fille s'ouvris à la volée, laissant apparaître un petit corps.
Oh Purée de purée de truffe, la pinbèche est juste devant mes yeux.

- TOI ?!

Le son était sorti de lui-même,mon doigt la pointait fermement et mes yeux étaient écarquillés sous l'effet de la surprise.

Un cran au-dessus.

Alors que la porte s'ouvrait, la fille qui s'était manifestée un peu plus tôt pointa du doigt la voleuse de téléphones. Elle semblait surprise de la voir, mais je pensais plutôt à un diversion… J'attrapai alors son poignet rapidement et je la tirai en la fixant toujours méchamment.

- Ne changes pas de sujet toi !

Je n'avais rien à porté de main pour faire un peu plus peur à cette fille, alors je serrais ma main sur son poignet, sans trop en faire non plus. Les autres, tout autour, se moquaient de moi… Pourquoi ? Ils pensaient que j'essayais de faire la dure pour me faire remarquer… Mais non, j'étais juste très énervée, et c'était à pin si je me contrôlais. La rage avait prit possession de mon corps et elle guidait tout mes faits et gestes, bien que je les approuvait. L'espace d'un instant, je tournai ma tête vers la fille derrière, j'avais aussi la ferme intention de récupérer mon téléphone… C'était quoi le plus important, au fond ? …

D'un coup, je lâchai Moon et je fonçais sur l'autre fille à l'encadrement de la porte, la plaquant à l'intérieur de sa chambre. Sous le coup de la surprise, elle sembla se laisser faire. Sa tête heurta le sol dans un bruit assez fort. Je restai au-dessus d'elle et je commençais à fouiller ses poches en lui demandant où était mon téléphone… Dehors, les filles commençaient à s'agiter… Je crois qu'un surveillant approche, et je suis dans une très mauvaise posture.

Je me précipitait à l'intérieur pour voir la suite des évènements. Mon poignet était encore bien rouge à cause de Hitagi, mais je m'en foutais. Quand je vis qu'elle était au dessus de la pinbèche et que celle-ci était clouée au sol, a moitié sonnée, j'en éprouva une énoorme satisfaction. Un sourire narquois au lèvres, je la regardais de haut comme si j'avais fait tout le boulo, alors que, en fait, j'avais rien fait du tout.

- Qu'est-ce qu 'il se passe ici ? Tout le monde dans sa chambre, et vite !

Merde, la pionne, surnommée "la tyranne" par le clan des Poufs. Elles n'ont rien dans la cervelles mis à par leur petite personne, je vois pas pourquoi et surtout comment, elles arriveraient à parler la France. Bref
Je restais dans la chambre de la Garce sans me soucier de la folle. Hitagi lui fouillait les poches, mais qu'est-ce qu'elle fous ?

T'as plus de téléphoneuuh

Je continuais de fouiller les poches de la petite fille, quand soudain, j'attrapa un téléphone, encore mieux que le mien. Écran tactile je-sais-pas-combien de pouces, 2 appareils photos intégrés, léger, fin… Génial. Comme il n'était pas à moi, je le jetais violemment contre le mur, ce qui brisa d'abord l'écran, avant de le démolir littéralement. Juste après, je me relevais, allant vers le bureau, et je commençais à tout mettre en désordre pour chercher MON téléphone, qui était posé sur le lit, sur la couette… Je ne l'avais pas vu, car il était noir sur une housse noire…

Soudain, la pionne entra, bousculant un peu Moon que je n'avais pas vu. Elle vit une élève qui tentait de se relever en regardant son portable cassé comme si son petit chien venait de se faire écraser, et elle me vit aussi, entrain de mettre un sacré bordel… Elle s'approcha et me prit par le bras, je tenta de la repousser, mais ça fut un échec.

- Lâche-moi ! Je cherche mon téléphone !

Elle ne prit même pas la peine de dire quoi que ce soit, et elle commença à me trainer hors de la chambre. En sortant, elle demanda à toutes les filles de regagner leurs chambres… Moi, j'étais bon pour 4 ans de prisons et 135 000 euros d'amande… (Peut-être pas autant, en faite… )

Tout le monde était à sa place, sauf moi et Hitagi. La pionne ne me remarqua même pas, me frôla comme j'ai horreur qu'on le fasse et fonça droit sur Hitagi. Elle attrapa par le bras la pauvre fille qui, encore folle de rage ( ou tout comme ) se débâtait vigoureusement, sans résultat. Sous le cou de l'affolement, mon cerveau se triturait pour trouver de quoi la sortir de cette embrouille de pacotille.

- Hé, la pionne ! Tu sais que c’est franchement malpoli de passer proche des gens, que tu ne connais pas !?

Elle me regarda comme un merlan frit, avant de lâcher prise sur Hitagi. J'avais réussi ma manoeuvre, mais Eimi, apprends à fermer ta gueule ! La pionne n'était pas plus grande que trois pommes, elle n'était pas menaçante en elle même, mais des que ses yeux vous toisaient, vous saviez automatiquement les ennuis qui allaient en découdre. Or là, elle me regardait comme si elle allait me manger... Fallait que je me m'explique...

- Enfin, je veux dire, Hitagi n'as rien fait à par venir récupérer son téléphone... La pétas.. Fille Brune lui avait volé et, par la même occasion elle m'as envoyer des injures et des menaces * prenant un ton emphatique * Oh, si vous saviez comme j'ai eu peur ! Mais quand l'autre allait me frapper, Hitagi est venue l'arrêter ! Elle se sont battues comme des folles ! Des démons ! enfin, je veux dire, tout cela est resté très raisonnable ! Et puis, c'est vrai que c'est malpoli de passer aussi proche des gens presque au point de les faire tomber, sans le moindre regard, ou excuse...

Ma voix se fit de plus en plus petite, et je fini par baisser la tête, les joues rougies

[j'adore ta réponse xD]

Oh !

J'étais entrain d'être sympathiquement raccompagnée par la pionne, quand soudain, la fille qui s'était fait petite jusqu'à présent, l'ouvrit bien haut et répéta presque mots pour mots ce qu'elle m'avait dit dans le couloir un peu plus tôt. Ni une, ni deux, la pionne me lâcha le bras pour s'approcher d'elle, et on pouvait déjà se rendre compte qu'elle allait passer un mauvais quart d'heure… Enfin, c'était sans compter sur (nos régions ont du talent //MEURT//) un petit monologue bien construit et remplis de mensonges.

Moon : Enfin, je veux dire, Hitagi n'as rien fait à par venir récupérer son téléphone... La pétas.. Fille Brune lui avait volé et, par la même occasion elle m'as envoyer des injures et des menaces * prenant un ton emphatique * Oh, si vous saviez comme j'ai eu peur ! Mais quand l'autre allait me frapper, Hitagi est venue l'arrêter ! Elle se sont battues comme des folles ! Des démons ! enfin, je veux dire, tout cela est resté très raisonnable ! Et puis, c'est vrai que c'est malpoli de passer aussi proche des gens presque au point de les faire tomber, sans le moindre regard, ou excuse...

Ah, mais quelle idiote ! Pourquoi est-ce qu'elle dit ça alors que l'autre pétasse est juste à coté ? Elle va se défendre ! Nous enfoncer ! Nous… Ah non, elle pleure son téléphone chéri… OUF!
Je voyages la fille qui était devenue un peu rouge, gênée, vers la fin de son texte, et je me mis à éclater de rire d'un seul coup. La pionne et la peste qui avait mont téléphone je ne sais où me regardèrent bizarrement, mais moi, je m'en fichais, je riais tellement que je me tenais les côtes (j'en rajoutais un peu). Je me tenais à la porte pour ne pas tomber (cette fois j'en rajoutais pas !).

Enfin bref, pendant que j'hurlais de rire, je n'oubliais pas de chercher du regard mon téléphone… Mais la pionne semblait indifférente, ou presque, au longues paroles de Moon, et elle me donna 3h de colles, un pour avoir saccagé la chambre, une autre pour m'être battue et enfin une dernier pour m'être moquée en rigolant comme une pouf… J'aurais tellement voulu lui dire que c'était elle, la pouf !

La pionne partit, me laissant avec Moon et l'autre fille. Je soupirai, très énervée. Je me tournais un cours instant vers Moon.

- Merci.

Juste après, je sortis de la chambre, oubliant de prendre mont téléphone…

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 14:52

- Merci
Ce petit mot me fit relever la tête. Elle qui était sur le point de mourir de rire face à mon monologue, me remerciait. Je pensais plutôt qu'elle allait me rire au nez, en me disant qu'elle n'avais pas besoin d'un personne aussi insignifiante et invisible que moi. Mais non juste une petit merci, avant de décamper, en prenant soin de passer loiiin de moi, ce qui me fit sourire.
A présent je me retrouvais face à l'autre cruche, qui pleurait son portable comme on pleurerait un roi, qui ce serait battu toute sa vie pour son royaume. Sauf que c'était juste un portable. Pathétique.
Je me retournais pour vaguer à mes occupations, quand j'aperçu au pied du lit, une petite house noire. Je la pris, et sorti l'objet qu'il y avait à l’intérieur. Un portable. J'appuyais sur le bouton du menu pour regardait à qui appartenait cette adorable chose. Dès que je vis le fond d'écran, j'éclatait de rire, mais vraiment. Alàlà, cette Hitagi est pleine de ressources ! Avec cette photo compromettante, je comprends pourquoi elle était en colère que quelqu'un lui pique son portable. ah ah ah. Je rangeais vite le petit appareil et sortie de la chambre, un petit sourire aux lèvres.
Je chercha longtemps la chambre de Hitagi, le dortoir fille était grand, et un peu comme un labyrinthe. J'arrivais vers sa porte, mais quelque chose clochait, elle était entrouverte. je toquais doucement, pas de réponse. Je le fit une seconde fois en l’appelant, mais toujours pas de réponse. Je rentrais lentement, de peur qu'elle me saute dessus. "Hitagi?" Je me retrouvais au milieu de sa chambre, son portable à la main.

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 15:53

Oh !

Après ce léger problème réglé, j'étais allé dans ma chambre, pour me changer au plus vite les idées. Mon téléphone m'était totalement sortit de l'esprit, et la raison première du carnage causé semblait inexistante…
Je m'étais mise assise à mon bureau, avec un cahier aux pages blanches vierge dessus. J'avais 3 crayons, avec des mines différentes, posés sur le coté. J'en pris un, et je commençai à dessiner… Le dessin était une de mes passions, je dessinait pour me changer les idées, pour déprimer, pour rire, pour m'amuser, et pour tout, n faite… Mais après quelques minutes, on vint me déranger. Je n'avais eu le temps de dessiner que le visage d'un beau jeune homme, même si je n'avais pas totalement fini les détails… Une personne venait de toquer à ma porte, mais j'ignorais, espérant qu'elle parte, mais cette personne recommença en m'appelant. Je soupirais légèrement en me tournant sur la chaise pour regarder la porte s'ouvrir et Moon entrer…

- Qu'est-ce que tu veux ?

Je lui demandai ça sur un ton glacial, je n'avais pas du tout envie de voir quelqu'un… Je ne regardais pas sa main, je ne voyais pas qu'elle m'apportait quelque chose d'important pour moi.

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 20:41

-Qu'est ce que tu ve

Argf. Son ton était glacial. Elle me scrutait, attendant une réponse claire et rapide.

- A quoi ça sert de retourner le monde, si tu ne repars pas avec ce que tu était venu cher

Je m'approchais du fauve pour lui donner son portable,avant de m'entraver dans mes pieds et tomber lamentablement face contre terre, le portable toujours à la main " Aïeuh ".Je me relevais presque aussi vite que j'étais tombée, me rappelant la situation . Je m'approchait donc pour lui donner son portable et jetait un regard par dessus son épaule. Je regardais ce qu'elle faisait. Un cahier avec des griffonnages dessus, et des crayon.
- Tiens, tu dessines quoi ?

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 21:39

Oh !

La fille s'approcha doucement de moi, en me tendant mon telephone. Avant d'arriver assez près de moi, elle trébucha et s'étala, face contre terre… Je retins un léger rire, mais je ne l'aida pas à se relever pour autant, je la laissait comme ça. heureusement, elle se releva très rapidement, et elle me tendit de nouveau mon téléphone… Je le pris et immédiatement, je le mis dans ma poche, en lui disant un simple petit "merci." …

Moon regarda ensuite mon dessin par-dessus mon épaule, et elle me demanda poliment qu'est-ce que je dessinais. Je tournais un instant mon regard sur mon cahier, comme pour voir ce que j'avais fait, puis je la regardais avec un beau sourire sincère. J'appréciais qu'elle s'intéresse à ça.

- Je prévois d'écrire un Manga, alors je m'entraîne à dessiner les personnages.

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 22:48

- Je prévois d'écrire un Manga, alors je m'entraîne à dessiner les personn

Je me sentais moins seule d'un coup. Je n'étais pas la seule à vouloir créer des planches,avec des tonnes de trames et tout le tralàlà. Je répondis à son immense sourire, et hochait la tête.
- Je ne pensais pas qu'une fille comme toi s’intéresse à ce genre de choses ! Je suis si surprise ! Alàlà, franchement, penser qu'une meurtrière comme toi avait la pointe fine ! Que c'est drôle ! Quelle coïncidence ! Franchement, tu montes dans mon estime ! ... Me regarde pas avec cette tête ! * Change littéralement de voix * Je déconne. Tout ça pour dire que je dessine aussi.

Je la fixais. J'avais une énorme envie de rire, mais je me retenais, je voulais voir sa réaction. Je voulais tester son talent ! ( Eimi, on se calme, tu dérapes là ).

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 23:33

Elle se fout de moi…

Moon, qui était face à moi, semblait contente de ma réponse… Je le fus moins de la sienne. Les choses qu'elle me dit furent assez dures à entendre, même si je ne montrais rien de ce que cela pouvait me faire… Elle termina par un "Je déconne." qui ne me fit guère changer d'état d'esprit par rapport à ce qu'elle put dire.

-Tu trouves vraiment ça marrant ? C'est sûr, comme c'est hilarant de dire que je suis une meurtrière…

Ça ne se voyait absolument pas du tout, mais je plaisantais avec elle… J'étais ravie qu'elle partage un point en commun avec moi, le dessin… Mais je n'avais nullement envie de me rapprocher d'elle, je préparais déjà, au fond de mon esprit, une excuse pour la mettre hors de ma chambre, et le plus vite possible……

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 23:47

- Roh ! Te vexes pas pour si peu ! Tu n'es pas une meurtrière, mais si tu avais été seule avec l'autre un peu plus longtemps, je pense que ça aurait mal fini, en quelques s

Je lui souriais, vraiment. Je pense qu'elle à un bon fond, même si cette carapace et de béton, remonté de barbelé, avec une courant à cent milles volt, des douves remplis de crocodiles affamés etc.
Je regardais ma montre. Pitchouuuu, il est tard. Je vais avoir une tête horrible demain. Faut que j'y aille.

- Faut que je me

Je me dirigeais vers la porte, à pas lent, attendant qu'elle réponde quelque chose. mais j'arriva à destination sans qu'aucune parole n'aie été dite. Je me retournais vite fais.

- Eh, Hitagi, je suis contente de te connaître, même si on ne peu pas vraiment appeler ça " conna

Je lui adressa un dernier sourire, un petit coucou et sorti définitivement de sa chambre.

Sujet: Re: Un texto [ Senjougahara Hitagi ] Mar 1 Jan 2013 - 23:56

Me "connaître" … Mais que sait-elle de moi ?

Moon essaya de se rattraper, en quelques sortes. Elle me dit qu'elle ne voulais pas me vexait et tout et tout et tout.
Finalement, elle me fit un sourire, puis elle regarda sa montre, me dit qu'elle devait partir, et partit… Lentement. Je ne dis pas un mot, je ne la saluais même pas… Je n'en avait pas envie. J'aurais juste voulu la remercier une dernière fois pour mon téléphone, et encore. Elle se retourna, proche de la porte, et elle "m'avoua" qu'elle était contente de me connaître… Elle sortit ensuite, et je me mis à sourire… "Contente" ? Ça m'aurait bien étonnée, mais elle avait l'air sincère… Mais elle ne savait pas grand chose de moi… Après un long soupire pénible, je me retournais vers mon dessin, j'arrachais la page d'un seul coup et je me mis à dessiner tout autre chose… Un visage avec des traits plus féminins… Après quelques minutes, j'avais dessinée une personne. J'écrivis, au bas de la page, et avec un immense sourire : "Moon, "connaissance" de l'héros."

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