Et voilà, je venais tout juste d'arriver, que je me retrouve à
chercher partout dans l'Etablissement l'endroit où j'étais censé être
depuis une heure. Aller, rappelle toi bien, les instructions n'étaient
pas si compliqués : "Droite, Bas, Gauche, Gauche, Droite, Bas et encore Droite".
Ceci dis, c'était un charabia incompréhensible pour quelqu'un comme
moi, qui n'avait vécus que dans un petit Orphelina sans réel difficultés
d'orientation possible lié à sa prétendu "grandeur".



Malgré
tout, je me sentais réellement honteux de moi-même. Je cherchais, je
cherchais, mais rien à trouver apparemment. Mais quel bonheur quand j'eu
aperçus une lumière s'allumer dans une pièce non loin de ma descente
d'escalier. J'avais vraiment pensé que quelqu'un à l'intérieur pourrait
m'éclairer sur la direction à prendre.


J'entrai dans la pièce.
Je vis un jeune homme, a quatre pâtes, en train de chercher je ne sais
trop quoi. D'ailleurs la vue n'était pas mal du tout et me mis
presque mal à l'aise. Je ne savais pas très bien, si l'individu en
question m'avait entendus rentrer, mais avec une once de stress, je
commençais à m'annoncer à lui. Bien-sur de façons très charismatiques :



"Heu ... excuse-moi, je suis .. nouveau ici. Et .. comment dire, je
croie .. que je me suis perdus." Avec un stupide sourire idiot sur le
visage.


À partir de là et en quelques secondes, je pouvais
sentir l'aura suave qui se dégageait de l'élève, (pour le rappeler) à
quatre pâte, devant moi. Lui était apparemment tout occupé, alors que
moi j'étais debout comme un réel abrutit à ne plus savoir ou me mettre

À mon attente, le beau jeune homme se retourna pour me lancer un vague :

"Et...?" puis, un :

"Ta quelque chose à faire?"

Très court, très bref, nonchalant. Mais j'eus juste le temps d'apercevoir ses magnifiques yeux rougeâtres et sa chevelure noir jais. Cette impression de beauté sombre, ténébreuse même dans un univers lui collant parfaitement à la peau le rendait presque maître de ces lieux incertain, et venait me réconforter comme une idole magnifique lors d'une nuit de pleine lune. Mais il fallait que j'arrête de penser "Poésie", si Dieu m'avait vu faillir comme il m'a vu le trahir, je n'aurai plus jamais espoir de le reconquérir. Je devais reprendre mes esprits face à cet être, certes très beau, mais juste première rencontre. Je m'apercevais très vite que mes pensées marquées un temps d'attente dans la conversation, et m'empressa de répondre par un :

"c'est-à-dire que ... non, tu veux que je t'aide ? Tu cherches quelque chose ?", sorti tout seul.

Mais pourquoi j'ai dit non, forcément que j'ai quelque chose à faire, je dois me présenter à mon dortoir à la base. Comment faire, je ne peux plus reculer maintenant, et j'étais toujours debout comme un idiot, incapable de bouger ou de faire le moindre geste. Comme si par un bizarre hasard, je me devais d'attendre le moindre ordre de mouvement ou d'action du mystère ténébreux qui avait, depuis le temps replongé dans ses occupations.
Malgré tous mes efforts, je le regardais, baillis par sa force de persuasion. Le simple souvenir de ses yeux me fit plonger dans la profondeur de sa beauté splendide et omnipotente.

« Tu peux venir ici, Ste plaît? J'ai besoin que tu m'aides. »

« Aide moi juste à retrouver une pile de feuilles, après je te laisse en paix.»

Il me demandais de l'aide . Dans quoi je me suis encore foutus moi, je ne
serrais jamais dans mon dortoir si ça continue. Mais, maintenant que
j'ai proposé mon aide, autant essayer de le satisfaire.

J'avais commencé à chercher les feuilles qu'il m'avait demandées, à vrai dire je
ne savais pas à quoi cela ressemblait. Mais ce n'était pas grave, je me
sentais en sécurité avec lui, alors que dans les dortoirs j'allais me
sentir étrangement seul, comme d'habitude.
Je le voyais, lui et sa belle petite bouille tournée de droite à gauche apparemment très occupé
dans ce qu'il faisait. J'avais pu croiser une nouvelle fois son regard
si profond, son regard infinis.

Puis il me lance un :

« Tu t'appelles ? », d'un air assez agacé.

Il devait certainement être très occupé dans ses recherches, mais je lui répondis assez timidement :

"Sypheo, Sypheo Andore. Et ... toi ?"

J'avais malgré moi, hésité à lui demander son nom. Je ne sais pas ce qu'il
m'avait pris, mais malgré le fait que je me sentais, bizarrement, en
sécurité avec lui, j'étais partagé par un mal à l'aise constant qui ne
cesser d'augmenter.

Je m'accroupis à côté de lui, fléchis sur mes deux jambes. Il était près de moi, tout près de moi. Je pouvais sentir
son parfum envoutant, les battements de son coeur vif et rapide. Il
ressemblait de plus en plus à un ange déchu, une âme à l'extérieur
agressif, mais qui au fond était d'un amour pur. Une sorte de beauté
solitaire. D'ailleurs, je devais certainement le déranger dans ces
occupations, mais il était si gentil et puis ce n'était qu'une première
rencontre. Je devais tout faire pour être amis avec, je ne savais pas
pourquoi mais il le fallait.
Ce type m'attirait vraiment, pourtant je
me suis fait tant avoir par un passé que je devais absolument éviter.

Sa peau froide me donnait envie de le toucher, de lui faire des caresses, douces et passionné. J'avais envie qu'il me prenne dans ces bras, et sans dire un mot me faire comprendre par un simple geste qu'il allait me protéger, que j'allais lui appartenir et que plus rien ne m'arriverait.

Je n'arrivais plus à sortir de mes rêves, mais je tentais de me le sortir de l'esprit. Sauf que nous étions seuls, et qu'apercevoir son visage était le pire massacre possible, la lutte entre ma raison et ma passion.

« Shin. »

Shin, quel beau prénom, il résonnait dans ma tête. Son prénom m'évoquait une large prairie, l'herbe haute et un doux vent qui donnait le mouvement et la vis à ce tableau, cette image du magnifique. Son parfum hantait mon esprit, présent dans chacune de mes pensées, il dictait ma passion. Mais pourquoi ? Serrais-je attiré par cet être de charme. Pourtant ce tableau ne correspondait pas aux ténèbres que Shin m'affichait. Je me demandais si ce jardin aux hautes herbes n'était pas le recoin caché et secret de son esprit, sous ce masque mystérieux et froid. Il fallait que j'arrête de penser, que j'arrête de le regarder. Mais son visage était si beau, si magnifique.
Il se retourna, puis d'un air suspicieux me lança un :

« Un problème ? »

Cette phrase me fit l'effet d'une de ces douche froide que la vie nous offre si généreusement, si méchamment. Il me fit retourner sur terre, et je me disais qu'au final, mes rêves et mes ressentis étaient tout sauf partagés. Pourtant, après cette phrase je sentis son regard se posait sur moi, empli d'envie et de charme. Je m'étonnais quand il commença à se mordre la lèvre inférieure. Je ne savais plus quoi penser, j'en étais arrivé a la conclusion assez crédule, que son envie trahissais sa raison. Tous mes rêves reprirent et son parfum se faisait de plus en plus présent, de plus en plus pesant.

Tout se bouscula quand la lumière s'éteignit. Dans un mouvement rapide où mes pensées étaient chassées aux profils de la réalité, je sentis que Shin voulais ce levé. Puis, je sentis sa main sur la miène. Sa peau était douce, combien j'avais envie de toucher sa peau depuis que je l'avais vus dans cette pièce. Le silence régné en maitre, nos respirations étaient les seuls choses qui se donnaient le droit d'exister.

Un moment d'attente se fit, quelques secondes tout au plus, de longues secondes ou sa peau était en contact avec la miène. Sa main contre ma main, son parfum mélangé a mon parfum. Je ne savais pas quoi faire, mais mon corps commençait à bouger tout seul. J'avais peur de ce que je m'apprêtais à faire, très peur. Ma tête alla vers l'avant, même si je ne voyais rien. Mon autre main, comme en repérage, tatonait dans le noir pour trouver le visage de Shin. Une fois trouvé, elle le toucha, délicatement, sans aucune raison pour motivation, juste la passion du geste. Un de mes doigts caressa les lèvres de Shin, je ne savais pas trop comment me sentir. Un plaisir emplissait mon ventre, alors que ma peur me hantait la tête. Mais la passion me guidait je ne pouvais rien faire. Ma tête qui continuait à avancer se présentait devant celle du beau Shin. Mes lèvres rencontraient les siennes et je l'embrassais, timidement mais surement. Je retirais mes lèvres après un bisou délicat et simple. Ma passion me passa enfin les reines de mon corps, ma raison les reprit. Je ne savais quoi dire, un simple :

"Pardon.", sortit timidement, cette fois si, motivé par ma honte et ma culpabilité. J'attendais, je ne fis qu'attendre, dans un silence profond.

Je n'arrivais pas à lâcher sa main, les secondes passèrent et je serrais toujours sa douce et fine main. Le silence était toujours là, mais j'aimais vraiment ce silence, malgré tout je devais me retenir... Retenir de pas lui sautait dessus. Je commençais de plus en plus avoir une chaleur qui envahissait mon corps entier, c'était très étrange... Cette fois, je devais vraiment me lever pour rallumer cette lumière mais...

Je sentais quelque chose de doux qui caresser mon visage, c'était très délicat... J'appréciais ce qu'il me faisait, j'appréciais beaucoup même. Un doigt commençait aussi à caresser mes lèvres maintenant, j'avais comme une sensation de plaisir...

J'avais les yeux ouverts, je vis comme une forme devant... C'est peut-être... Sypheo...? Ces lèvres... J'avais enfin pu les avoir pour moi... Juste un petit instant mais... Je l'es avais. Mon coeur qui battait déjà très fort, se mit encore plus à battre.

D'un seul coup, je sentis que Shin me prenait dans ses bras. Puis me chuchota d'une façon belle, sans toute la froideur qu'il m'avait fait par avant :

« Tu n'as pas à t'excuser. »

Que c'était beau, alors je ne rêvais pas, il avait bien les mêmes ressentis que moi depuis le début. Des ressentis de passion, d'amour de plaisir et d'envie. Son parfum était omniprésent sur moi, je le sentais, il m'enivrait. Ma raison n'avait pu besoin d'existé, seule mon envie subsistait. Ma peur était balayée par ce simple geste, ce geste d'amour. Ses bras étaient chauds et réconfortants.

Je sentais le plaisir monter en moi, un plaisir qui emplissait mon corps d'une chaleur merveilleuse, je ne savais pas d'où ce plaisir pouvais venir.

« Je te fais mal ? »

Me faire mal . Je ne comprenais pas, puis je remarquais que ce que je considérais maintenant comme mon amant, me mordais passionnément l'oreille. C'est de là que venait mon plaisir, un plaisir fou et charnel. Je grognais un peu de plaisir, et lui soufflât :

"mais non, c'est tout le contraire !"

Mes mains venaient soulever son sweet pour se faufilaient à l'intérieur, a la recherche du contact avec sa peau. Mon visage quant à lui venait se fixer au creux de son coup, pour commencer à le lecher délicatement, sensuellement.

Au fur et à mesure, mes mains, toujours aux contacts de son dos, et par des gestes de caresses venaient descendre de plus en plus bas, vers le niveau de son jean.
Mon visage rougissait peu à peu. Le plaisir réchauffait nos corps.

" Des mains baladeuses, hein? "

Que c'était mignon, oui elles étaient très baladeuses. J'avais envie de tout découvrir de lui. Aller au moindre endroit, supprimer ce masque froid et mystérieux au qu'elle il faisait place. Il était doux avec ses mains, attentionné et sensuel.
Il prit soin de détacher ma chemise, de prendre mes mains et de m'allonger à terre. Il s'essaya délicatement sur moi avant de prendre mes mains, entrecroisé et de me dire d'une voix suave qui me fit frémir :

" Pour l'instant, tu es à moi. "

Puis il entreprit de langoureux et longs baiser sur mon torse nue ce qui fit provoquer des grognements de plaisir dont je ne pouvais me retenir, du plaisir pur et passionné. Voilà ce que cela était, de l'envie et du plaisir.

Il finit par un long et délicat baiser, où nos langues s'entremêlaient. Il prit ensuite le soin de me lécher les joues puis les lèvres.

Le plaisir était monstrueusement grand, je sentais une bosse se former à l'intérieur de mon caleçon, j'étais persuadé que mon amant l'avais sentis lui aussi, étant assis justement près, voire même, sur cette partie de mon corps. Le rouge me venait au visage.

J'entrepris alors l'action d'enlever son sweet, mais ce qui devait se montrer facile se fit des plus durs. Et chaque parcelle de ce corps nue que je découvrais, malgré le noir, me faisais frémir d'envie et je m'imaginais comment ce corps finement musclé allait prendre possession de moi.

Une fois ce combat terminé, et le sweet enlevé. Je prononçais ces mots :

"Shin, dis-moi quoi faire, ou fais ce que tu veux de moi. Je t'en surplis, c'est horrible, tu me fais tellement envie."

Je ne m'étais même pas rendu compte de ce que j'avais dit, il allait certainement me prendre pour un gros nymphomane. Mais ce que j'avais dit était vrais, je n'en pouvais plus, je voulais que le corps qui était devant moi me domine complètement, je voulais de la passion pure et brutale.