Nouvel établissement, nouvelle rencontre

Dimanche. Demain, une nouvelle semaine commence mais pas n‘importe laquelle… Celle de mes premiers jours dans mon nouvel établissement scolaire, la Seikoïko Academy. J‘ai préféré venir ici un jour en avance pour visiter les lieux et surtout pour voir mes futurs endroits où j‘aimerais à me prélasser tranquillement. Un coin dans la cour, une zone très peu fréquentée voir même le toit pourquoi pas ? Je ne connais encore rien d‘ici mise à part une vague idée du sombre passé de l‘endroit. D‘ailleurs, en regardant l‘académie de l‘extérieur, il semblerait qu‘elle soit tout le contraire de ce que son passé laisse à penser. L‘architecture est soigneusement répartie sur l‘ensemble du terrain, les murs sont en très bon état et le lieu en lui-même reste ma foi bien superbe. Je comprends désormais pourquoi les étudiants sont de plus en plus attirés par cet endroit, tout y est fait pour effacer l‘histoire de ces bâtiments des mémoires, pour redorer le blason et c‘est bien normal. Qui voudrait poursuivre ses études dans un endroit qui vous rebute rien qu‘en le regardant ? Mais moi, ce qui m‘a attiré en ces lieux, c‘est l‘histoire qu‘il y a eu ici, tout ce passé n‘ayant rien de glorieux, j‘ai tellement hâte d‘en savoir plus !

Une fois le portail passé, je me dirige tranquillement vers les dortoirs pour au moins savoir où je dormirais pendant mes nuits. Apparemment, les dortoirs ne sont pas mixtes ici et c‘est tant mieux. Je suis habitué à ce système et j‘espérais ne pas avoir à partager ma chambre avec des membres de la gente féminine. Pourquoi me direz-vous ? C‘est simple… Etre toujours en compagnie d‘une demoiselle dans son espace intime et quelque peu embarrassant. Rien que pour les habits. Il faudrait toujours que l‘un parte pendant que l‘autre s‘habille et vice-versa. Nous pourrions toujours nous habiller dans les douches, c‘est ce que je fais d‘ailleurs mais je préfères toujours tout prévoir, avoir le contrôle total de la situation. Enfin là, je n‘ai cité qu‘un des exemples des problèmes aux chambres mixtes. Je ne parles pas du fait que nous sommes des adolescents en approche de l‘âge où l‘on est catégorisé comme jeune adulte et donc, que nos hormones et nos envies nous poussent à pratiquer le sexe. Imaginez un homme et une femme partageant tout les instants de leur vie dans leur chambre, ça incite quand même pas mal à cette pratique. Je ne suis pas contre le sexe, n‘allez pas croire cela mais tout de même, je n‘ai pas encore ressenti d‘attirance sexuelle envers la moindre fille du haut de mes dix-sept ans et je ne m‘en portes pas plus mal. Il faut dire que quand l‘on est une star de son lycée, les filles vous aiment plus pour votre célébrité qu’autre chose et ça m‘avait toujours ennuyé. Je ne dirais pas non plus que c‘était le cas de toutes les filles. Je ne me veux pas être le tombeur de ces dames mais avoir un tas de groupies qui vous aime juste parce que vous êtes le meilleur batteur du Japon, c‘est assez saoulant. Au moins dans cette académie, personne ne me connaîtra, enfin je l‘espères mais au moins, même si l‘on me connaît, je ne pense pas qu‘il y aura énormément de monde qui saura qui je suis.

Je passe ma clé dans ma porte de chambre pour l‘ouvrir et constate, par chance, que je suis l‘unique locataire de la pièce. Je pourrais exercer mon chant et faire mes débuts à la guitare, que j‘espère commencer dans peu de temps, sans avoir à être intimidé par un public. J‘espères aussi que les murs sont insonorisés mais même s‘ils ne le sont pas, j‘aurais un public indirect, que je ne verrais pas et ça suffira à laisser ma conscience tranquille. Je pose ma valise et mon sac de sport contenant mes affaires de base-ball et donc ma batte qui m’est chère sur mon lit, je les déballerais plus tard. Pour le moment, je vais sortir prendre l‘air et voir où je pourrais glander tranquillement sans être ennuyé par qui que ce soit ou très peu alors. Je ressors des dortoirs et je viens de remarquer qu‘à mon plus grand étonnement, les lieux restent déserts. Je suis dans une académie hautement fréquentée par des étudiants de tout horizon mais je n‘en ai pas croisé un seul pour le moment. Enfin… je me dis que ça doit être normal, nous sommes en plein week-end en ce jour de Dimanche et la plupart des élèves du coin doivent en profiter pour sortir d‘où le manque de monde dans la cour que je commences à traverser. Où pourrais-je aller ? Mes yeux se portent sur un banc noir en bois, sûrement de l‘ébène en l‘analysant un peu et donc, un truc cher. L‘académie ne doit pas manquer de moyen pour s‘offrir ce petit luxe. Tout y est fait pour attirer la foule on dirait. Je me décides à dire que ce banc sera là où j‘irais lézarder avec mon casque aux oreilles bien qu‘il soit dans un endroit plutôt fréquenté mais je suis quelqu‘un de très sociable et aimant le contact après tout alors ça ne me dérange pas. Je me retournes et je vois enfin mes premiers étudiants. Un garçon et une fille, sûrement un couple si j‘en crois leur façon d‘agir l‘un à l‘autre. Relativement proche et surtout, ils se tiennent la main. Je souris en les voyant. L’amour hein… Est-ce que je le vivrais en ces lieux ? Un amour où je suis aimé pour qui je suis et non ce que je fais tout en étant totalement réciproque. Je me le demande mais c‘est une question à laquelle seul l‘avenir pourra répondre alors je la garde dans un coin de ma tête et continue ma visite.

Le dortoir et mon banc de glande, c‘est fait. Je pourrais aller voir les couloirs administratifs et les salles de cours vite fait mais je préfères encore mourir qu‘y aller de moi-même. On est Dimanche, je ne m‘approcherais jamais d‘une salle de cours un tel jour sauf si j‘y ai quelque chose à gagner. Alors je lèves la tête vers le ciel, mon regard se portant sur le toit du bâtiment principal de l‘académie. Il y a une barrière et il est plat, c‘est qu… il est accessible ? Cool ! J‘ai trouvé là où j‘irais glander pour être tranquille ! Les toits sont des endroit peu fréquentés, beaucoup d‘humains ayant une peur bleue du vide mais heureusement pour moi, ce n‘est pas mon cas, bien au contraire, le vide m‘attire. C‘est vaste, énorme. Chaque fois que je regardes le vide, j‘ai l‘impression d‘être totalement libre et m‘envoler. Je suis vraiment un enfant par moment mais je n‘en ai pas honte. Je pense qu‘il faut toujours garder une part enfant en nous et éviter de se faire trop mûr, trop adulte dans ce monde déjà si morose. Les enfants sont justement une source de chaleur et de bonheur alors… suis-je encore un enfant dans ma tête ? Qui sait… Mais je ne me cacherais pas derrière un masque d‘adulte sérieux. Ne pouvant attendre d‘avoir une vraie raison de l‘atteindre, je me diriges d‘un pas pressé vers le bâtiment principal - et donc, là où se déroule les cours - pour atteindre le toit que je vise.

Mais rapidement, quelque chose attire mon attention, un doux son mélodieux vient titiller mes oreilles et se fait de plus en plus entendre au fur et à mesure que je montes la dernière rangée de marche vers le toit. A l‘oreille, je peux reconnaître que c‘est de la guitare, le son de cet instrument étant unique, comme les autres d‘ailleurs mais j‘en suis heureux. Si quelqu‘un sait jouer de la guitare ici, il ou elle pourra m‘apprendre à en jouer s’il ou elle le veut aussi. M‘enfin, je dois avoir à faire à un artiste alors je fais attendre un peu avant d‘aller sur le toit pour ne pas le déranger dans son moment en harmonie avec les cordes et surtout, car je veux continuer d‘entendre ce doux son. Quelques minutes passent et le changement de musique que joue la personne de l‘autre côté de la porte vient me sortir de mes rêveries infernales pour me faire ouvrir la porte d‘accès au toit avant même que je ne me rend compte que je l‘ai fais. Le vent souffle un grand coup dans mes cheveux en bataille les balayant un peu sur mon visage et mes yeux se portent sur la personne au milieu de la zone. Il y a une jeune fille, aux cheveux courts et d‘un blond identique au mien. Son look par contre semble plus agressif que sa musique, une sorte de look assez rebelle. Je ne m‘attardes jamais sur ce que porte les gens mais plus sur leur manière de vivre, leur visage, leur corps en globalité. Elle ne semble pas m‘avoir remarqué, continuant de jouer de la guitare alors je m‘approches d‘elle et la regarde en souriant avant de dire quelques mots.

Salut ! Tu joues super bien à la Guitare dis donc, j‘suis fan !

Quelques mots ma foi bien simple mais je ne dis que la vérité, j‘ai vraiment été charmé par sa mélodie. Elle ne me regarde pas, sa bouche était d‘ailleurs ouverte avant que je ne parles. Elle s‘apprêtait à chanter ? J‘espères que non ! Ca m‘ennuierait de l‘avoir coupé dans son élan car vu que je suis à ses côtés, je ne pense pas qu‘elle chantera ou même continuera de jouer de la guitare. D‘ailleurs, ses lèvres se recollent, fermant ainsi sa bouche et son regard se porte sur moi. Il est froid et agressif, elle ne doit pas être le genre de fille qu‘il faut ennuyer et le simple fait que je l‘ai dérangé dans l‘expansion de son art pourrait m‘attirer ses foudres sur moi. Mais je gardes le sourire, comme pour détendre un peu l‘atmosphère. C‘est la première personne d‘ici à qui je viens de dire quelques mots, ça serait assez sympathique que j‘évites de me faire détester par cette fille. Alors, je me dis que je vais commencer par me présenter d‘une voix amicale, comme à mon habitude et on verra ce qu‘elle aura à me répondre.

Je m‘appelles Takagi Harisawa, je suis nouveau dans l‘académie alors je fais un peu le tour. Tu viens souvent sur le toit ?

Ne pas se fier aux apparences…

Liberté. C‘est la première chose qui me vient en tête lorsque je regarde le ciel, la tête levé après avoir dis mes quelques mots à Olivia. Je ne savais et voyais pas l‘établissement si haut de taille en réalité. Enfin, peut-être ne l‘était-il pas vraiment mais j‘ai l‘impression d‘être extrêmement haut, sûrement mon imagination qui me joue des tours. Mais il faut dire que j‘ai l‘impression d‘être si haut, que le ciel est si proche que ça doit être totalement normal de me sentir si surélevé au monde normal. Enfin bref, je m‘égares… Je n‘avais pas remarqué à quel point le temps est sublime. En réalité, je ne l‘aurais sûrement toujours pas remarqué si le soleil ne m‘aurait pas éblouit les yeux comme il vient tout juste de le faire comme pour me rappeler son existence et me faire savoir pourquoi je me sens si bien. Ah oui ! Car il est vrai que ce qui me rend super bien dans une journée est le soleil en priorité. Savoir que je vais être suffisamment réchauffer, que le froid ne m‘attendra pas car oui, comble à dire au passage, je suis extrêmement frileux sauf en Hiver… Comme si mon corps possède un mode Prêt pour le froid hivernal en lui. Mais actuellement, nous sommes toujours en Hiver certes donc le froid ne m‘aurait pas tant gêner mais le Printemps est proche lui aussi et je vais redevenir frileux alors autant profiter au maximum de cette chaleur réconfortante !

En soit, je m‘égares là et mes yeux se porte sur la jeune fille à mes côtés pour un peu mieux la dévisager. J‘ai beau ne pas trop m‘attarder au physique des gens, je dois quand même un minimum analyser à qui j‘ai à faire pour avoir ma petite idée du contact que j‘aurais avec la dîtes personne. Mes yeux se portent d’abord au niveau de ses pieds, des rangers en cuir. Puis mon regard remonte le long de son corps de façon discrète pour ne pas qu’elle me prenne pour un voyeur. Un slim écossé déchiré pour se donner un genre. Une ceinture sur laquelle se trouve une chaîne métallique, Une chemise blanche avec une cravate desserrée. Puis je montes sur son visage. Je ne cherches pas à trop la dévisager car là, je ne saurais pas discret alors je lui jette un rapide coup d’œil. Maquillage noir aux yeux et une casquette toute aussi noir sur le sommet du crâne sous laquelle se cache des cheveux blonds et courts. Bref comme le disait mon premier coup d’œil sur cette fille, son look se veut assez rockeuse et rebelle pour donner comme message Ne m‘approche pas si tu tiens à la vie. sûrement. Mais le message que moi je comprends est tout aussi différent et montre un peut-être côté suicidaire Approche-moi, tu verras qu‘en réalité, je ne suis pas si mauvaise. Je m‘expliques d‘ailleurs ! Seuls les simples d‘esprit et donc les idiots sont capables de s‘arrêter aux apparences d‘une personne pour ne pas l‘approcher. Trop moche, trop morbide, trop flippant ou bien d‘autres raisons plus débiles les unes que les autres qui pousse la majorité des personnes uniformisées à provoquer de lourds isolements envers les personnalités différentes. Je suis sûr que sous cette fille se cache tout le contraire de ce qu‘elle veut montrer, je ne sais pas pourquoi mais je le sens. Et si je me trompes ? Bah je serais un suicidaire trop sûr de lui. Ah oui ! Je suis toujours sûr de moi, enfin en même temps, il ne faut jamais douter de soi pour avancer dans la vie et c‘est comme ça que je me suis frayé mon chemin jusqu‘ici.

D’ailleurs, j‘ai bien remarqué qu‘elle s‘est senti gênée et a rougi lorsqu‘elle m‘a vu ce qui peut prouver plus ou moins ce que j‘avance, elle ne doit pas être si mauvaise que ça. J‘arriverais à connaître cette personne, j‘en suis sûr. Je ne dis pas que ça sera simple, loin de là et puis si ça le serait, ça ne serait pas un vrai défi bien que je n‘aurais rien contre la facilité. Mais en soit, c‘est ma première approche sur ma première rencontre dans ce nouveau lieu et ça serait plutôt agréable que ça évite de mal tourner. Je ne cherches pas à être aimé par tout le monde, je sais que ça reste impossible. Il y aura toujours quelqu‘un qui ne vous aimera pas dans ce monde même si ce quelqu‘un pourrait ne jamais vous connaître de sa vie car vous ne le croiserez jamais. Cependant, de là à ce que je me fasse détester par la première personne à qui j‘essaie de parler ici, ça reste un peu exagéré et je vais m‘arranger pour ne pas que ça arrive. Mes yeux continuent d‘être rivés sur la jeune fille qui après avoir détourné son regard un instant, me regarde froidement avec une certaine expression agressive. D‘ailleurs sa voix et ses mots qui accompagnent cet air associable et agressif sont dans le même genre.

Ce que je fais ou non ne te concerne pas Harisawa. Je te prierais de me foutre royalement la paix avant que mon poing n'éclate ton jolie petit nez d'élève modèle. Au revoir.

Je ne peux pas m‘empêcher de rire à ses mots, un sourire amusé s‘affichant aussitôt sur mes lèvres. Elle vient de faire une grave erreur sur moi en se faisant avoir par l‘apparence que je peux donner. Décidément, tout ce joue sur les apparences dans ce monde. Un élève modèle hein… Elle fait totalement fausse route en pensant ça de moi. Je suis ce que l‘on peut appeler un vrai glandeur en cours. Si jamais un jour il m‘arriverait de suivre un cours en entier, le professeur pourrait limite en faire une fête tellement cette chose ne… s‘est jamais produite en vrai. Je n‘aime pas les cours pour plusieurs raisons… Pour commencer, ça te prends des journées entières, comme si tu travaillais mais sans être payé donc une sorte d‘esclavage éducatif. Ensuite, pour rejoindre la première idée, c‘est long, sans intérêt réelle et barbant. Les études me gavent plus qu‘autre chose. Aussi, les cours sont d‘une facilité déconcertante. Je ne me dis pas génie, je n‘aurais jamais cette prétention et ce serait un mensonge mais j‘ai toujours un peu d‘avance sur mon niveau d‘études actuel puisque j‘analyse toujours tout dans les moindres recoins. C‘est d‘ailleurs pourquoi j‘ai toujours été mauvais en Histoire. Je ne peux pas la manipuler, lui faire ce que bon me semble et donc lui faire subir une analyse à résultat changeant. Sans analyse, je me las et j‘ignores totalement la chose d‘où mes notes basses en Histoire. Alors de là à dire que je suis un élève modèle, il y a du changement à faire pour que ce soit le cas mais elle ne me connait pas et réciproquement alors je ne peux lui en vouloir.

La seconde chose qui m‘interpelle dans ses paroles sont sa sauvagerie. Elle serait capable de vouloir se battre avec moi alors que nous nous ne connaissons même pas et rien que pour ça, j‘ai encore plus envie de la connaître ! J‘aimerais voir de quoi elle est réellement capable mais je pourrais devenir détestable en la provoquant et ce n‘est pas ce que je recherches actuellement. D‘ailleurs, son interpellation par mon nom de famille me chagrine un peu. J‘aurais préféré qu‘elle m‘appelle par mon prénom. Mais ce n‘est qu‘un détail sans importance. Soudain, le vent souffle avec une légère bourrasque sur mon visage, balayant de nouveau mes cheveux à son contact et faisant glisser le sachet de pain au chocolat de l‘inconnue contre le sol. D‘ailleurs je n‘avais même pas remarqué le dit sachet ce qui est assez étonnant. Mon attention était tellement portée sur l‘étudiante que je n‘avais pas pris le temps de regarder ce qui l‘entoure. Je regardes dans un premier temps sa viennoiserie glissait sur le sol en suivant le vent dans la direction du vide, pour voir comment la jeune fille va réagir avant de remarquer qu‘elle est bloquée par sa guitare. Ses yeux se portent sur moi comme si elle me demande de l‘aider. Elle ne doit pas être consciente de cela ou alors j‘ai raison et elle n‘est pas si mauvaise que ça. Les personnes qui se disent insociables refusent le moindre coup de main d‘inconnus et son regard veut de l‘aide. Alors dans un geste sympathique pour attirer sa gentillesse cachée, j‘empêches le sachet de passer par-dessus bord en me baissant et le prenant dans la main. Ma tête se tourne ensuite vers la jeune fille et je m‘approche d‘elle en lui souriant. Je m‘accroupis aussi pour être à sa hauteur et lui tend le sachet. Puis, je me mets à lui parler dans le même ton sympathique et doux qu‘auparavant en penchant un peu la tête sur le côté.

Fais attention à toi et tes affaires jeune fille agressive. Ce que tu fais ne me regarde peut-être pas mais je pensais faire de ce lieu mon endroit pour glander sous le clair de lune lors des nuits et je voulais savoir si je devais m‘attendre à souvent avoir ta compagnie ici. Je suppose que je ne peux pas savoir ton prénom non plus ?