Une chemise blanche, à moitié mise dans une jupe plissée sombre, un pull en laine assortie à la jupe, col en "V", de longues chaussettes blanches, et des converses, et me voila prête à aller en cours !

Enfin c'est ce que je m'étais dis ce matin en me levant.... Sauf qu'un dimanche, y'a pas cours. Ce que je compris après le petit dèj, quand j'avais vu une bonne partie des internes sortir et qu'aucun élève ne passait le portail. Je m'assis sur un banc. Et meeeerde. Bon que pourrais-je faire de ma journée? Je regardais rapidement dans mon sac, trouvai mon bon vieux portefeuille, j'avais assez d'argent pour m'acheter une chocolatine. Je décidai donc d'aller m'en acheter une.... Je rentrai au lycée il était 15h... Oui je sais mettre 5h pour s'acheter une chocolatine c'est pathétique. Mais bon, j'me suis perdue. À l'aller j'avais mis 30 minute avant de trouver une boulangerie, et au retour, au lieu de prendre le bus direction machin bidule, j'ai pris le bus qui partais à l'opposé, le temps que je m'en rende compte, que je choppe le bon bus pour rentrer, 5 h s'étaient écouler. Je soupirai. Trop tard pour aller manger au self.

Je décidai de partir en exploration du lycée. Après tout peut être que je découvrirai quelque chose,une pièce ou autre que j'avais jamais connue. Je m'élançai dans un couloir, puis un autre, puis un autre, et 10 minutes après, je trouvai une pièce ou il y avait de la vie.
Le panneau sur la porte indiquer Bibliothèque.... Oh j'avais déjà entendu dire qu'il y en avait une dans l'académie, mais je ne l'avais jamais trouvée.... Et je n'y étais jamais rentrée. Je poussai doucement la porte, telle Alice entrant au pays des merveilles, et mes yeux s'emplit sûrement d'étoiles. Malgré mon passé de délinquante, j'adore lire. Souvent quand j'étais avec ma ''bande", et qu'on était dans un coin, je lisais un bouquin. Depuis mon arrivée, j'avais pas eu l'occasion de lire un livre. Je me promenais dans les différents rayonnages de la bibliothèque, après avoir salué la maîtresse des lieux, une jeune femme au look strict, et pourtant je repérais qu'elle a (ou avait) 2 trous à l'oreille gauche.

Je continuai à m'avancer, de rayonnage en rayonnage, tel un Ali baba dans la caverne des 40 Voleurs. Je pris un livre le feuilletant un instant, avant de le reposer et d'en prendre un autre. Je continuais ainsi pendant un petit moment, quand je bousculai accidentellement une jeune fille. Je sursautai violement, laissant tomber un manga que j'avais en mains, je m'exclamai tout en ramassant le manga :

"OOOh! Désolée, excuse-moi je ne t'avais pas vu ! Je suis vraiment confuse ! J'étais dans mes pensées ! "

Je regardais la jeune fille, des yeux bleus ? Gris ? Et au long cheveux blanc rosé. J'eu un petit oh admiratif avant de continuer :

"J'aime ta couleur de cheveux ! C'est ta couleur réelle ?!"


[spoiler ] Je ferais un codage et une image de entête RP plus tard xD [/spoiler]

Je m'étais levée tôt ce matin là. Cela ne faisais que quelque jour que je venais d'emménager dans cette école. Comme on était dimanche et que je n'avais rien a faire j'ai pensé que visiter les lieux serais une pas trop mauvaise idée. En effet cela me permettrai de ne pas me perdre dans les couloirs.

C'est ainsi que de bon matin je décida de commencé a faire un p'tit tour dans la ville.

A midi je mangea dans une petite brasserie pas trop cher car pour l'instant mon argent était très réduit.

Depuis que je suis arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de croiser une personne de l'école. C'est vrai que l'école est très grande mais s'en était presque bizarre … je n'était quand même pas la seule personne inscrite dans l'établissement. Après longue réflexion je me suis souvenue que l'on était dimanche et que beaucoup d'élevé n'aime pas forcement venir au bahut surtout si il n'y a pas cour!

De toute façon je suis super nul en tout ce qui concerne les rencontres. On pourrais même dire de moi que je suis une insociable. Je pense que je vais vraiment avoir du mal a commencé une conversation avec quelqu'un ! C'est vrai que dans la vie on ne va pas voir les gens comme ça juste pour leur dire bonjours. En tout cas, ce n'est pas ce que je fais, je trouve que ça fais trop rencontre PNJ dans les jeux de rôle ! ( hé salut t'as pas un p'tit mission !! ) En gros si j'arrive a parler a quelqu'un c'est un sacré coup de chance. Bon passons je m'éloigne du sujet.


Vers 14 heure je rentra à l'académie. Je commença a faire le tour de l'école sans vraiment chercher un lieu en particulier. C'est a ce moment la que je trouva la bibliothèque. C'était quand même vachement grand et comme la lecture fais partie d'une de mes grande passion je rentra directement dedans. Il y avais énormément de rayon et à l'entrée ce trouvé un femme qui me fit un peu peur. Je lui lança un bonjour et m'en alla de peur qu'elle me réponde ( même si j'en doute énormément).


Finalement cette journée n'avais rien révélé de nouveau seulement quelque nouveaux lieux. Enfin c'est ce que je venais de me dire juste au moment on je sentie quelque chose me heurter. Enfin plutôt quelqu'un ; c'était un fille au cheveux d'un noir encre et aux yeux violets.


Quand elle commença a s'excuser je ne compris pas. ( oui il me faut un petit moment de détente pour que ça monte au cerveau).


« ho, t'excuse pas c'est pas grave ! »


Puis elle commença a me poser une question sur mes cheveux …. c'est ta couleur réelle ?! Sur le coup je n'ai pas saisie mais je venais de commencé une discussion avec une personne s'en l'avoir cherché. Je crois que pour une fois la chance est avec moi. Mais maintenant c'est la force qui doit etre avec moi pour pouvoir parler sans être gêné devant cette fille qui me fixe depuis le début!


« heu … ha non ce n'est pas ma vrai couleur, c'est une teinture! »

La demoiselle, dans sa grande gentillesse, me dit de ne pas m'excuser. Puis quand je la questionner sur ses cheveux, elle dit :

« heu … ha non ce n'est pas ma vrai couleur, c'est une teinture! »

-Aaaaah okay~

Fut ma seule réponse intelligente a trouver. tandis que je la fixais droit dans les yeux... Bleus ? Gris ? Oui ses yeux me tracassaient un peu... Voire beaucoup. Je me retournai vers la bibliothécaire, occupée, avant d'attraper par le bras la jeune fille lui disant en vitesse :

"-Éloignons-nous de la vieille pie, qu'est pas si vieille au passage, sinon elle va nous massacrer à coup de livre ! Tu sais qu'un livre dans la gueule ça fait assez mal !!"

Je l'entraînai jusqu'au fond de la bibliothèque, puis je m'arrêtai, regardant vers la vieille/jeune pie qui restait sur son occupation. Je me re-concentrai sur la jeune fille.

"C'est bon.... Au passage j'm'appelle Keidrisse et toi ? Dit ça fait longtemps que tu es là ? T'aimes lire ? Tu lis quoi comme livre ?!"

Je m'arrêtai pour respirer un coup et de continuer avec un :

'' - Au fait y'a un truc qui me tracasse... Bleu ou Gris ?!"

je la regardais avec mes yeux violets, sérieusement, comme si sa réponse allait changer la face du monde!

Spoiler:

La fille m'emmena de force dans un coin éloigné de la bibliothèque. Puis elle se présenta : Keidrisse … très jolie prénom et pas du tout courant ! A ce demander si ce n'était pas la seule personne a porter ce prénom !

« je m'appelle Isobel ! »


Elle me posa une tonne de question sans respirer en plus : cela me fit rire intérieurement !

« je viens d'arrivé dans l'académie et toi tu a l'air de connaître les lieux, non ? Et oui j'aime lire»

je lui souris puis ça dernier question me mit dans le flou complet ! « bleu ou gris ?! » ! qu'est ce qu'elle entendait par bleu ou gris ?!

« heu … »

je n'ai pas trouvé mieux comme réponse : c'est dans ces moments la ou je voudrais pouvoir m'enterrer !

« Super ! C’est dimanche ! »

Isabel avait pour habitude de s'adresser à elle-même à voix haute lorsqu'elle n'était pas en assez bonne compagnie selon elle pour destiner quelques mots aux autres ou lorsqu’elle était seule, ce qui auparavant était plutôt fréquent pour la seconde possibilité. Elle soupira. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire un dimanche ? C'était une de ces interrogations personnelles les plus fréquentes. A vrai dire, notre jeune fille ne savait jamais quoi faire lors des moments de temps libres. Elle se plaisait plutôt à transformer les "ordres" en des "contre-ordres", se rendant ainsi partout ailleurs pendant les périodes scolaires que dans les salles de classes habituelles sentant la sueur et la concentration à plein nez. Il était déjà tard dans la matinée, quasiment midi ... C’est d’un geste nonchalant qu’elle poussa la couverture avec ces pieds, révélant alors à travers une nuisette noire satiné quelques-unes de ces courbes les plus indécentes. Elle s’assit alors lentement sur le bord de son lit, se frottant vigoureusement les yeux, tentant de décoller ceux-ci de leur lourd sommeil. Elle bailla alors, ne prenant pas la peine de mettre sa main devant la bouche, préférant s’étirer. Isabel laissa lourdement retomber ces bras. Une bretelle de sa chemise de nuit glissant doucement sur son épaule laissa dévoiler dans son dos une légère partie de son tatouage … Notre jeune femme se précipita alors de la remonter. Elle ne cherchait pas à le dissimuler, loin de là … seulement si jamais elle croisait quelqu’un dans le dortoir ; bien qu’il soit relativement tard pour que cela arrive ; elle ne se sentait pas de partir dans des explications douteuses ou encore moins d’entendre la voix d’une quelconque présence l’interroger sur l’origine de « sa fresque corporelle ». La jeune femme se leva vivement de son lit, s’arc boutant sur ses deux jambes quelques instants pour ne pas perdre l’équilibre provoquée par la brusquerie de son mouvement. Elle se dirigea alors vers la douche, en prenant une rapide pour se sortir des bras de Morphée. En sortant de celle-ci, Isabel s’enroula une serviette autour de son corps frêle aux formes néanmoins généreuses pour se diriger vers sa penderie afin de choisir quelques vêtements. Elle sélectionna parmi sa garde-robe un soutien-gorge et un tanga assortis en dentelles rouges et noires, son jean troué favoris qu’elle avait elle-même customisé, un t-shirt large, noir et légèrement transparent travaillé avec des effets usés et de fils se détachant de celui-ci et une paire de socquettes ordinaire. Elle se vêtit de « ses parures » rapidement se dirigeant de nouveau vers la salle de bain afin de souligner de noir ses yeux aujourd’hui de couleur océan.

« Me voilà fin prête ! » s’exclama-t-elle dans un faux semblant de sourire.

Elle s’efforçait tous les jours à arborer un de ces croissants de lune de joie, tentant de se convaincre que l’existence serait peut-être moins lourde en agissant avec plus de légèreté dans son mode de vie… Elle empoigna ses dr martens favorites ; elle en avait toute une collection ; qu’elle enfila sans mal, saisit au passage un cookie dans le paquet ouvert qu’elle avait laissé sur son bureau et partit en trombe de sa chambre. Arrivée en bas elle regarda sa montre. Il était maintenant 12h30 … N’étant pas décidée à aller avaler une de ces mixtures qu’ils se plaisaient à appeler « repas » au self de l’académie, elle se dirigea vers le portail pour aller faire un tour en ville. Elle arpentait les rues, errait aux alentours de l’école, pas trop résolue à se confronter à la foule du dimanche. Égarée dans ses pensées, elle en perdit la notion de temps, et c’est quand elle reprit le fil de ses esprits qu’elle constata qu’il était presque 15h30. Elle se précipita alors au lycée, ne connaissant pas vraiment l’heure de fermeture du portail, bien qu’elle se doutait que c’était une heure trop restrictive pour un verrouillage de portique d’une académie. En pas moins de dix minutes elle était de retour dans l’antre de Satan. Pour Isabel cette école avait tout l’air de la résidence secondaire de Méphisto Phélès. Ses histoires de diable lui donnèrent soudain un goût de papier et de lettre dans la bouche, elle eut une soudaine envie de lire. Elle s’orienta donc vers la bibliothèque.
Lorsqu’elle entra dans les lieux, elle écarquilla un peu plus les yeux. Rares sont les fois où notre vétérane de lecture avait vu autant de livres… Dans son esprit, cette bibliothèque avait des allures de grande librairie anglaise du XVIIIème siècle. La jeune femme salua silencieusement la « doyenne » des lieux et se précipita, un peu guillerette, vers les rayons d’ouvrages en tout genre. C’est alors qu’elle distingua de ses prunelles azures la silhouette de sa jumelle. Pas très étonnée de la trouver en ces lieux, elle arrangea un peu ses cheveux et se dirigea vers elle. Tout en s’avançant, Isabel constata qu’Izz’ ne semblait pas comme d’habitude, comme-ci elle était gênée … C’est en continuant sa progression qu’elle constata que « son yang » n’était pas seule, et remarquant les gestes de cette inconnue, selon elle trop amicaux, elle accéléra le pas afin de surgir rapidement entre elles deux.

« Qu’est-ce que tu lui veux à Izz’ hein ?! » menaça Isabel tout en toisant du regard l’étrangère.

Elle se tourna vers sa sœur, époussetant alors les épaules Isobel. Elle examinait d’un vif coup d’œil la totalité du corps de sa jumelle, veillant à voir s’il n’était rien arrivé à sa tête de linotte favorite…

«Une envie de renouveau et de changement d'air je présume !» je lui souris « Pas vraiment pour les cours en fait !»

J'adressai à la jeune femme devant moi un grand sourire. Et lui répondis :

- Je vois. C'est vrai que s'éloigner le plus possible de la famille, y'a rien de mieux pour changer d'air. Mais en même temps, qui est assez masochiste pour changer d'école pour les cours ?

Je souriai encore une fois. À croire que je ne savais faire que ça. Quoi qu'à la réflexion c'était un de mes talents. Sourire. Même quand ça ne va pas, sauver les apparences et sourire. Ta meilleure amie te laisse tomber ? Souris ma petite. Du moins, devant les autres. Je refusais qu'on me console et qu'on me dise, tout vas bien, ne t'inquiète pas ça va s'arranger. Ce n'est que des mensonges. Je pris une légère inspiration, espérant un instant que mes idées noires soient passées inaperçues et je lançai, toujours sur le ton de la conversation.

-Sinon tu as des frères ou de soe...

Je ne finis pas ma phrase car un clone, habillé différemment certes, mais un clone quand même, s'interposa entre nous, et me fusilla du regard, tout en me lançant un

" Qu’est-ce que tu lui veux à Izz’ hein ?! "

Je regardai l'étrangère épousseter les épaules de la jeune fille et l'examinai. Bon, déjà se sont des jumelles ! (Bravo Capitaine Obvious ! Sans vous on ne l'aurait pas remarqué) , et non une copie maléfique de Isobel. De toute façon, le clonage humain était interdit en France. Je crois....
Enfin c'est pas la question, et faut vraiment que j'arrête de lire des bouquins aux histoires étranges. Vraiment pour ma santé mentale. Enfin voilà, en logique des choses, je parti dans un petit fou rire, avant de me calmer le plus rapidement possible et de déclarer, assez amusée par la situation.

- Excusez moi mais... Yeah ! Voilà se qui s'appelle une réponse rapide et efficace . Des jumelles trop fort ! Quant à toi soeur de Isobel, je ne lui veux aucun mal, je viens plutôt en paix !

Je levai les mains au niveaux de mes épaules, paumes vers les deux jeune filles, leur montrant ma bonne foi. De toute façon, je ne comptais pas lui faire de mal, et la réaction de la nouvelle arrivée me rappela un peu celle que j'avais parfois envers mes propres jumeaux, je trouvais ça attendrissant, mais un peu triste au fond, de voir ce que je ne pourrais sans doutes plus jamais faire.
De la jalousie ? Peut-être un peu. Mais surtout une certaines mélancolie, mais aussi de la joie. Je pu m'empêcher de lancer un :

- Je m'appelle Keidrisse, et toi ?

Tout en continuant de contempler sa sœur, Iza’ entendit un petit rire étouffé légèrement longuet à son goût. Celle-ci tiqua. Elle eut un léger soubresaut, synonyme de son mécontentement, lorsqu’elle entendit :

« - Excusez-moi mais... Yeah ! Voilà ce qui s'appelle une réponse rapide et efficace. Des jumelles trop fort ! Quant à toi sœur de Isobel, je ne lui veux aucun mal, je viens plutôt en paix ! »

Des frissons parcoururent le corps de la jeune femme.

Qu’est-ce qu’elle me veut la voix de crécelle ?

Elle se tourna de manière brusque vers sa nouvelle interlocutrice sans pour autant lâcher sa sœur dont elle avait préalablement empoigné la main. Isabel jaugea de ces prunelles perçantes la cause de ses maux du moment… Une fille tout ce qu’il y avait de plus normal, certainement ancienne délinquante à en juger par sa façon de se tenir et de s’adresser familièrement aux autres. Une consœur ? Sûrement pas ! La jeune fille en avait fini avec toutes ces magouilles et à y considérer de plus près, il semblerait qu’il s’agissait de la même chose pour l’inconnue à la chevelure ébène. Notre protectrice, après avoir donné un léger coup sur le bout de son nez, signe qu’elle va se mettre à parler avec un de ces airs les plus arrogant, croisa ses bras déplaçant le poids de son corps vers la droite afin de modifier l’alignement de celui-ci. Elle leva légèrement la tête afin de ne pas avoir à écarquiller ses yeux plus que de coutume, s’adressant ainsi de manière dédaigneuse au personnage qui se tenait devant elle :

« Je te prierai de ne pas être aussi familière avec moi, et encore moins avec ma sœur ! Comment pourrais-je être sûre que tu n’étais pas en train de faire des misères à Izz’ ? Elle soupira. De plus, ne crois pas que parce qu’Isobel ne dit rien, elle te considère digne d’attention. »

Isabel savait très bien qu’il n’y avait pas matière à polémique et que cette jeune femme était certainement sympathique. Seulement, elle ne pouvait s’empêcher d’agir de cette façon. Il se découlait une sorte de répulsion envers la populace, de peur qu’elle soit capable de pénétrer dans leur monde à sa jumelle et elle. Et ayant retrouvé son havre de paix depuis peu, la demoiselle ne comptait pas le céder facilement. Elle reconsidéra l’inconnue, qui maintenant semblait en position de soumission. Iza’ se mit à sonder du regard l’importun personnage, constatant une légère mélancolie sur le visage de celui-ci. Rares sont les changements comportementaux qui pouvait échapper à la vision de la jeune fille l’observation étant l’un de ces passe-temps favoris et surtout primordial dans l’art de la manipulation. Elle supposa que la personne qui se tenait face à elle avait certainement des frères ou sœurs et qu’il était possible qu’elle ne soit plus en contact avec eux. Comment pouvait-elle deviner ceci par un simple changement d’expression ? Ce sentiment-là, elle le connaissait bien pour l’avoir côtoyé des années durant.

« Je m'appelle Keidrisse, et toi ? » furent les mots qui la sortirent de la léthargie qui s’était installée pendant sa réflexion et son analyse. Voilà maintenant qu’elle se présentait.

Elle a cas tendre la main aussi !

Isabel espérait en réalité qu’elle aurait pu couper court à la conversation pour s’enfuir dans les rayonnages avec sa sœur et profiter d’un de ces instants de partage qu’elle chérissait tant. Malheureusement tout ceci c’était mal goupillé puisqu’il semblerait que « Keidrisse », si c’est ainsi qu’elle se nomme, était plus collante que la sève d’un pin en été. Iza’, qui n’avait toujours pas décroisé les bras, répondit dans un léger mouvement de tête pour dégager quelques mèches de cheveux qui lui chatouillaient le visage :

« Isabel. Mais je ne vois pas en quoi cela pourrait t’intéresser … »

Sur ces mots, elle tourna les talons et présentait maintenant son dos à son interlocutrice. Elle fixa sérieusement sa sœur espérant que celle-ci comprendrait la raison de sa réticence.

- Je vois. C'est vrai que s'éloigner le
plus possible de la famille, y'a rien de mieux pour changer d'air.
Mais en même temps, qui est assez masochiste pour changer d'école
pour les cours ?

Keidrisse venait de résumer ma pensé. Je n'était venue ici que
pour échapper au contexte Familiale.
Mais je n'aurais jamais imaginer qu'un beau jour, ma sœur jumelle
se pointerais ici, a l'académie Seikoiko. Bon c'est ma sœur donc je
peux encore la tolérer mais a vrai dire elle est du genre un peu
collante. Ce côté possessif est un peu en contradiction avec mon
caractère mais c'est ma sœur donc je fais abstraction sur ce
défaut.

-Sinon tu as des frères ou de soe...

Elle n'eut pas le temps de finir ça phrase lorsqu'un voix qui
m'étais très familière retentis.

" Qu’est-ce que tu lui veux à
Izz’ hein ?! "

Un silhouette se plaça entre Keidrisse et moi. Un silhouette
identique a la mienne, comme mon reflet dans le miroir. Tiens qu'on
en parle du loup....

« je rêve, dites moi que je rêve! » me dis-je très
fort dans ma tête. Ces pensée devais avoir une répercussion sur
mon visage: me connaissant, j'ai du pâlir a cause du mélange de
gène et de honte que venait de produire ma sœur. Mais pourquoi
fait-elle ça ? Pourquoi ? A vrai dire même en étant sa sœur je ne
sais vraiment pas ce qui peut lui passer par la tête de temps a
autre. Mais pour l'instant je savais bien une chose : éviter de
parler avec des gens lorsque ma sœur est les parages !
Moi qui est plutôt de nature a rester discret, avec ma sœur
c'est loin d'être gagné. Je suis en total opposition avec elle qui
n'a peur de rien même lorsqu'il y a une assemblé d'inconnu elle ne
se fera pas prier .

Je n'ai même pas eu le temps de répliquer quoi que ce soit. On
peut même dire que je suis resté sur le cul. De toute manière,
avec Isabel, c'est jamais moi qui est le dernier mot!
J'ai écouté sagement ce que ma sœur et Keidrisse disais puis ma
sœur lâcha cette derniere phrase :

« Isabel. Mais je ne vois pas en quoi cela
pourrait t’intéresser … »

je sentais bien en moi que la méchanceté
de ma sœur envers Keidrisse commencé vraiment a m'énerver.
Pourquoi s'en prenait-elle a elle comme ça, sans aucune raison
valable! Pour une fois que j'avais l'impression de me sentir bien
avec une étrangère. En plus, on ne peut pas dire qu'elle semble
être très méchante. Mince quoi je suis assez grande pour me
défendre seul! Et de plus lorsqu'Iza m'avais abandonné,
s'était-elle demandé si j'arriverais a me défendre sans elle? Non
je ne pense pas. Et maintenant elle vient comme si elle avait été
toujours la pour moi !Je rêve!

Isabel se retourna et tourna le dos a
Keidrisse. C'est a ce moment là que je me tourna vers Iza' et lui
dit :

« Non mais t'es sérieuse là? Je
parle tranquillement et toi tu viens agresser Keidrisse juste parce
que MADAME en décide ainsi! »

je n'ai pas pour habitude de m'énerver
facilement surtout envers Iza' mais la s'en était trop.