Physique :



Tout d’abord, Ikani Shifoumi, est de -très- grand taille pour son âge. Par exemple, du haut de ses 16 ans, elle en fait 18. Effectivement, du haut de ses 1,85 et ses petits 54 Kg, elle en fait presque 18. Enfin, bref. Elle porte souvent des vêtements colorés, qui affine un peu plus sa minceur. Par la suite, Dame Nature lui a donné de magnifiques yeux vert émeraude. En fait, à elle-même, c’est un arc-en-ciel, avec ses cheveux mi-longs roses qui l’a fait ressortir du groupe de filles de son âge. Elle est complètement différente des autres, car elle ne s’habille comme personne ne serai capable de s’habiller. Toujours haut en couleur, et toujours ce grand sourire qui l’a rend un peu plus joyeuse que ce qu'elle n'est déjà. Elle porte souvent une bague sur son majeur. Elle porte rarement des talons, ou seulement pour des soirées. Son petit nez ne signifie pas qu’elle n’a pas un bon odorat : Bien au contraire ! Enfin, bref. Quant à sa démarche, elle enchaîne ses pas avec élégance et raffinement tel un vrai félin.







Cette fille, c’est le genre de fille à ne pas ce laisser faire. Bagarreuse elle peut-être. Mais, douce, posée, calme, gentille, adorable et même excentrique elle est. -Remarquez… C’est ce qu’il fait son charme, non ?- Ce n’est pas le genre de fille « NIAN-NIAN » qui dès qu’elle se casse un ongle, elle en fait un drame. Elle n’aime pas partager. Enfin… Je ne dis pas qu’elle est égoïste, mais parfois, elle n’aime pas partager. Elle dit toujours la vérité, mais elle a tendances à mentir pour sortir la tête hors de l’eau, ou, quand elle raconte, elle exagère les choses… C’est ce qu’on appelle, avoir son caractère bien à sois. Elle adore se faire de nouveaux amis, voir de nouvelles bouille, mais sa plus grande peur, reviens toujours à les perdre. Sa plus grande phobie : Les frelons. Dès quelle en croise un, ça lui met les frissons dans le dos. Elle n’a qu’une peur, se faire piquer par l’une de ses bêtes. Elle déteste s’endormir dans le noir. Pour elle, c’est comme s’enfermer dans une boîte bien sombre où on ne peut pas voir exactement où l’on marche. Elle n’aime pas voir les gens triste. Mais surtout, quand elle, elle est triste, on ne le remarque pas vraiment à vraie dire… Quoi qu’il arrive, elle préfère garder son sourire mensonger...







Ikani Shifoumi, est née un beau matin de février, au Japon, où le soleil rouge orangé se lève pour montrer ses rayons chaud à tous les habitants. Ses parents étaient étonnés quand ils ont vus leur progéniture avec de petits cheveux roses sur sa cabosse, mais ils s’en fichaient : Ils l’aimaient telle qu’elle était et pas autrement.
Ikani provient d’une famille de bourgeois. Ils vivaient dans une gigantesque maison qui était un peu grande au goût d’Ikani. Elle se baladait souvent dans le jardin qui entourait sa demeure, sentir ses magnifiques fleurs de toute les couleurs qui donnaient un peu plus de vie à celui-ci. Par conséquent, elle adorait grimper dans les arbres pour avoir une vue sur ce qu’il y avait au-delà du jardin. -Parce qu’elle n’était pas libre du tout en fait-. Une grande forêt si trouvait. Pins, sapins, et on pouvait observer d’autres grands conifères. Vers l’âge de 8 ans, elle perdit malheureusement ses parents. Son père, sa mère, et elle-même, revenaient d’un petit village de vacances, toujours au Japon, c’était en Juillet. Ils écoutaient de la musique et chantaient tous en chœurs. Quand tout à coup, quelque chose percuta violemment la voiture. C’est une autre automobile qui avait surement dérapé ou glissée pour venir frapper la voiture des Shifoumi. L’accident était atroce : La voiture faisait des tonneaux, encore, encore, encore, et toujours. Toutes les petites provisions pour le trajet volaient dans tous les sens. Tout n’était plus que terreur. Des cris retentissaient dans la voiture qui dégringolait. Puis, quelques instants après avoir heurté quelques choses de plus dur encore, les parents d’Ikani se laissaient entrainer dans la descente folle. Plus un cri. Plus rien. Juste deux corps qui saignaient par la violence des mouvements et des cognements de la Citroën. Du côté d’Ikani, elle se laissait faire à l’arrière. Elle vit longuement défilé sa vie sous ses yeux : La première fois qu’elle était tombée de vélo, ou l’anniversaire de ses sept ans, pleins de choses comme ça qui passait devant ses yeux, comme si la mort la guettait. Tout ne tenait plus qu’à un fil. Soudain, elle ouvrit les yeux, et la voiture, complètement en fumée et complètement écrasée, s’arrêta nette : Un arbre venait s’ajouter au décor pour arrêter la descente infernale aux enfers.
Couverte de poussière et de sang, notre chère Ikani s’endormit, fatiguée de toute cette horrible et pénible péripétie.
Trois jours passèrent après l’accident. Ikani se réveilla dans un lit d’hôpital avec à ses côtés Mikiyora, sa tante bien-aimée, qui dormait sur un petit fauteuil qui avait tout l’air confortable. Elle avait le bras qui pendait dans le vide, et son ronflement qui retentissait dans la chambre. Quelques minutes passèrent, quand d’un seul coup, Mikiyora ouvrit grand les yeux, et sauta sur Ikani pour prendre sa tête entre ses mains froides. Mikiyora avait un visage ridé, de grands yeux verts, et une petite bouche rose. Ikani avait quelques cicatrices sur le visage et les larmes commençaient à couler. Mikiyora, pleura à son tour. Son beau maquillage laissait sur son visage des traits noirs et bleus sur ses petites joues roses. Ikani le savait. Elle le savait très bien que ses parents n’étaient plus de ce monde. Elle le savait qu’elle n’allait plus jamais les revoir de sa vie, qu’elle n’allait pas grandir avec eux…
Pendant huit autres années, elle vivait donc chez sa tante. Celle-ci avait une petite maison non loin de la ville, avec un petit jardin dont ces deux s’occupaient régulièrement pour le rendre un peu plus coloré.
Ikani séchait souvent les cours, et négligait les devoirs à cause de sa grande tristesse causé par la non présence de ses parents.
Aujourd’hui, Ikani a donc seize ans. Sa tante décida de l’envoyer en France, dans une académie renommée, car Ikani était trop triste. Le Japon l’a rendait trop triste car celui-ci lui rappeler bien trop souvent ses parents, mais aussi, pour qu’elle améliore ses notes scolaires…





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